L’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita est décédé ce matin à 09h00 GMT à son domicile dans la capitale, Bamako, a déclaré un membre de la famille à l’agence de presse AFP.
La cause du décès de IBK, 76 ans, n’a pas encore été précisée.
Keita a dirigé le pays d’Afrique de l’Ouest de 2013 jusqu’à ce qu’il soit destitué lors d’un coup d’État en 2020.
IBK avait promis de restaurer l’honneur du Mali en tant que modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest alors qu’il faisait campagne en tant que figure unificatrice dans son pays fracturé, promettant une “tolérance zéro” pour la corruption.
Il a remporté l’élection écrasante en 2013 et a été réélu cinq ans plus tard.
Cependant, l’insécurité, des réformes lentes, une économie en ruine, ainsi qu’une perception largement partagée de la corruption du gouvernement, ont alimenté le sentiment anti-Keita, déclenchant de grandes manifestations à Bamako.
Les officiers militaires qui ont renversé Keita ont été condamnés par la communauté internationale pour avoir fait marche arrière sur leur promesse d’organiser des élections démocratiques en février et de prolonger de cinq ans la période de transition.
En réponse, le principal bloc régional d’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO, a décidé de fermer les frontières avec le Mali entre autres sanctions économiques.