L’information ayant le plus défrayé la chronique la semaine dernière, a sans doute été la récurrence des plaintes de harcèlement sexuel, de violence et de viols des étudiantes en sciences de la Santé et des femmes agents de la santé.
Pour éradiquer ce fléau, le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) entend plancher sur la question le 8 mars prochain sous le thème : « La lutte contre le harcèlement sexuel et la violence faite aux femmes en milieu Hospitalo-Universitaire ». Un thème emprunté à la Convention 190 de l’Organisation Internationale de Travail (OIT). « Nous avons l’obligation morale de protéger les femmes qui s’engagent dans ce secteur très difficile de la santé qui rassemble plusieurs acteurs civils, militaires, religieux et universitaires », a déclaré Gilbert Tsolenyanu, Secrétaire Général du SYNPHOT. Pour lui, il faut « encourager les victimes à libérer la parole, à briser le silence pour mettre fin à ce mal qui s’amplifie ».
Les femmes ne seraient pas sorties de leur silence, ce sujet ne serait pas aujourd’hui sur le tapis. Mais il vaut mieux tard que jamais, c’est connu. Si seulement cette libération de la parole pouvait toucher les autres secteurs, on ne s’en trouverait que mieux. La « Promotion canapé », cette pratique qui désigne un avantage professionnel (avancement, promotion, embauche) qu’une personne obtient en échange de relations sexuelles avec une personne ayant le pouvoir de lui attribuer cet avantage, est la chose la mieux partagée au sein des entreprises togolaises. Pour s’en convaincre, il suffit de donner la parole aux femmes ayant déjà eu à chercher du travail.
Beaucoup de femmes qui travaillent, ont malheureusement dû leur poste aux faveurs qu’elles ont accordé à leurs supérieurs. Il y allait de leur embauche. Si le phénomène est aussi vieux que le monde, il est si dramatiquement ancré dans notre société, qu’aujourd’hui, le système de la méritocratie est sacrifié sur l’autel de la libido. Exiger des largesses sexuelles est le propre de certains recruteurs de mauvaise foi. Cette révélation doit avoir un effet domino dans tous les domaines d’activité. Cela permettra de calmer les ardeurs de prédateurs qui détruisent des vies. #MeToo.
Source : Le Correcteur
Chez nous elles ne pourront pas en faire. Elles sont plus qu’harcelleurs. Elles viennent d’elles mêmes cadeaux
La réglementation sur le harcellement de toutes sortes doit être renforcée dans les entreprises. Aussi, les femmes doivent elles se respecter… La plupart d’elles pensent que “les relations privilégiées” avec le manager “facilitent les choses”.