Depuis le 24 février dernier, le monde entier assiste à l’invasion de la Russie en Ukraine. Une guerre qui a déjà occasionné des centaines des morts, suscitant une controverse dans les débats au sein de l’opinion internationale et nationale.
Au Togo, les responsables des formations politiques y vont de leur interprétation. Intervenant sur le sujet au cours d’une conférence-bilan des deux ans de lutte politique, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), a d’abord marqué qu’il s’agit d’un conflit entre les grandes puissances, tout en se demandant à quand le réveil de l’Afrique
« Dans la sphère géopolitique, nous Africains, faisons partie des peuples dominés, dominés de partout et de tous. Et je vous dirai que quand les éléphants se battent, c’est bon pour nous, dans la mesure où, sans vouloir nécessairement prendre parti pour tel ou tel acteur, nous nous posons surtout la question de savoir comment et quand donc l’Afrique va se réveiller », a indiqué Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la DMK.
L’organisation a par ailleurs déploré les violations de droits humains, des pertes en vies humaines et souhaite que les protagonistes trouvent rapidement « le chemin du dialogue et que la vie puisse continuer dans un meilleur respect d’autrui ».
« Nous voyons bien que la Russie agit parce qu’elle se rend compte qu’on veut la dominer, on piétine son ère d’influence et elle dit : je ne me laisserai pas faire ! De la même manière qu’on veut piétiner la Russie, nous on nous piétine tous les jours et ça nous sert d’exemple quand quelqu’un qu’on veut vassaliser se lève et dit : non, je ne me laisserai pas faire. C’est une leçon que nous devons tirer pour conduire notre propre lutte », a ajouté Mme Adjamagbo-Johnson.
