La dose de rappel va devenir obligatoire. C’est ce qu’on apprend du site republicoftogo .com, vitrine du régime togolais. L’annonce aurait été faite par Dr Mohaman Djibril, responsable de la Coordination nationale de gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGR).
Dans un article consacré à la sortie des autorités en charge de la gestion de la riposte au coronavirus, le confrère nous apprend que la 3ème dose sera bientôt obligatoire pour obtenir le pass vaccinal. « Les choses sont très dynamiques au point que la vaccination complète actuellement, c’est trois doses. Chez nous, on est resté à deux doses, mais on va monter à trois », a indiqué Dr Mohaman Djibril, responsable de la Coordination nationale de gestion de la riposte contre la covid-19 (CNGR).
Cette déclaration a de quoi surprendre, puisque cela fait plusieurs semaines que le gouvernement a annoncé une amélioration significative de la situation de la pandémie dans le pays. Au CHR Lomé-Commune, centre principal de prise en charge des patients, les lits sont déserts. C’est d’ailleurs cette amélioration qui a encouragé les autorités sanitaires à décréter un allègement des restrictions, même si les plus attendues telles que l’ouverture des frontières, la liberté de manifestations et l’Etat d’urgence sanitaire sont encore maintenues.
La question que l’on se pose est de savoir pourquoi malgré les signes positifs, le gouvernement est toujours dans la logique du tout vaccin. Alors que les pays les plus touchés tournent progressivement le dos à la vaccination, le Togo décide de poursuivre le harcèlement de sa population. Pour vacciner le maximum de personnes, la barre des personnes éligibles a été ramenée à 12 ans. Aujourd’hui, on annonce une 3ème dose obligatoire.
En fait, le gouvernement togolais s’est pris les pieds dans les filets qu’il a posés. Il nous souvient que le pays a été l’un des plus actifs sur le terrain de la réception des vaccins dans l’espace CEDEAO, peut-être même en Afrique. Des centaines de milliers de doses de vaccin ont été reçues à tour de bras, comme si le Togo était le plus touché dans le monde. Maintenant que les vaccins ne trouvent plus preneurs, on envisage de réactiver les restrictions par rapport à l’accès aux bâtiments administratifs.
La stratégie de la peur, ouvertement prônée par dame Victoire Tomégah-Dogbé, est toujours d’actualité. Et puis, ne feignons point d’ignorer que dans ce pays, il a été dit qu’aucun vaccin ne sera détruit parce que périmé. Vive la dictature de la vaccination.
G.A.
Source : Liberté Togo / libertetogo.info