Il possède les armes, les tribunaux, les prisons, les relations, l’argent… toutes les chaînes, les moyens pour te réduire à néant, injustement !
Il décrète que tout cela est juste parce que le décret, c’est lui, la justice aussi, c’est lui ! Comme l’armée, c’est lui ! La gendarmerie, c’est lui, la police, c’est lui ! Le pays tout entier lui appartient. Il s’étend, s’étale… visqueux, tentaculaire. Et si tu résistes, tu bronches, il te chasse, te poursuit, te tue, t’écrase.
Et toi, fuyant, tombant, rampant dans la boue, recroquevillé dans un trou, un cachot obscur, les cheveux, le visage, les membres couverts de sang et de poussière, le corps endolori, la voix éplorée, agonisant, mourant, tu n’es sûr que d’une seule chose et tu le dis, sans ambiguïté, dans ta langue, non comme l’expression de la haine, rouge comme un feu dévorant, mais juste comme celle de la foi en l’existence d’une Justice : Elle compte les cheveux de ma tête et ceux de la tête des milliers de gens comme moi ! Elle les compte depuis le premier martyr, Sylvanus Olympio. Les compterons-nous tous, jusqu’à Joël Égah, dernièrement en prison, sans oublier Mouta Gli-Gli-Amorin, mort en exil, neveu de Tavio Amorin, abattu en pleine rue à Lomé ?
Non, mais la Justice les connait tous et donc les compte. Elle compte la quantité de sang que j’ai versé et que je verse encore jusqu’à la mort. Comme la quantité de sang versée par des milliers de gens qui ont subi le même sort que moi ! La quantité de sang, de gouttes de sang comme de sanglots, de gémissements dont je me suis vidé en même temps que de mon souffle, multiplié par cent, mille, dix mille…
Et elle fait les opérations, surtout les multiplications de cheveux, de sang, de sanglots, de cervelles déversées, de souffles, de faim et de soif subies, de chairs déchirées, de cadavres, de calvaires, de croix. Et il faut faire une addition de tout cela au pays et en dehors du pays, subi injustement. Et tout cela ne retomberait pas sur la tête, les cheveux, les os, de celui qui te les fait subir ?
Du haut du mont Justice, de lourds rochers, de toutes régions et toutes dimensions, grossis d’année en année, dégringoleront sur sa tête dans un fracas indescriptible ! Quelle est la différence entre ta tête et sa tête ? Et la tête des milliers qu’il a fait tomber et sa tête à lui ?
Senouvo Agbota Zinsou
7 mars 2022
A force, mettons des mots haineux et atroces ensemble pour notre satisfaction de littéraires… Quoique le produit fini ne sert pas à grand monde !
@Kagbele
Si les “mots haineux” incriminés ici ne renvoyaient pas à de vrais Actes haineux préalablement posés par des individus au coeur pétri de Haine injustifiée envers leurs concitoyens innocents, on dirait que ton commentaire vaut un clou …
Mais comme certaines âmes étaient absentes lorsque le bon Dieu distribuait l’Intelligence, la Sagesse et le Bon Sens au Monde des Origines, il est clair que tu ne peux pas comprendre que les “mots haineux” sont nés des Actes haineux injustement subis pendant des décennies par celles et ceux qui les profèrent comme seul moyen cathartique …
Merci de bien méditer cela pendant tout le week-end pour ta santé psychique et pour ton bien-être spirituel …
Cela pourrait t’aider éventuellement pour une Introspection sincère et une véritable Purification aussi bien dans le Coeur que dans les Pensées …
K. Kofi FOLIKPO
http://www.kebo-toe.net/?page_id=2676
En politique on ne pleure pas mon vieux.Arrêtez vos écrits la . La politique est un jeu de Ludo et c est à toi de choisir tes pillons .On a vu l opposition dans son ensemble applaudir à grand cri le président de la cour constitutionnelle pour certaines décisions prises à leur faveur.soyons sérieux dans ce pays
Toi tu fais politique? Ou es-tu juste celui qui execute de sales besognes au nom de ses maitres qui se disent politiciens. La politique si elle nous interpelle tous, c’est pour de nobles desseins. Embastiller des gens parce-qu’ils sont contre nos idees et parce-qu’on a des armes, sans aucun respect de la vie qui est sacree, ce n’est pas de la politique, c’est simplement monstrueux
Bien repondu au grand toquard Komabte