Ce week-end, j’ai fait un bref séjour à l’intérieur du pays, notamment à Sotouboua. Hier samedi, en fin de soirée, une bonne et intense pluie s’est abattue sur cette ville. Et j’ai vu et entendu aussi des paysans se réjouir ou même s’enthousiasmer à l’idée qu’enfin, ils pourront faire leurs premières semences pour la nouvelle saison agricole.
Du coup, j’ai été traversé par un relatif sentiment de tristesse, après m’être posé la question naturelle suivante: donc s’il n’y avait pas eu cette pluie, ces paysans qui n’ont d’activités de subsistance que l’agriculture, allaient tout simplement attendre cette clémence de la nature sans aucune marge de manœuvre ? Mais oui, rien à faire sans la pluie. Et pourtant, la vocation première de l’être humain est de transformer utilement son environnement et de l’impacter dans son propre intérêt.
Malheureusement, malgré la proclamation de notre supposée indépendance, il y’a plus de soixante ans, notre action sur cet environnement en vue de nous garantir une vie épanouie n’est pas significative. Il suffit là, de faire la route Lomé-Dapaong pour se rendre compte de l’absence systématique de fermes agricoles sur toute cette trajectoire !
Et pourtant, ce ne sont pas les annonces qui ont manqué. En ma qualité de journaliste, j’ai couvert des conférences de presse, où il nous avait été annoncé avec emphase, des techniques agricoles, du goutte à goutte, copiées de l’Israël et qui permettraient de s’affranchir de l’eau de pluie dans la production agricole, à défaut d’une irrigation en bonne et due forme, rien jusqu’à présent.
Il nous a aussi été annoncé, des études des sols sur toute l’étendue du territoire qui servent à programmer les différentes cultures en fonction de la nature des sols, pas de résultat non plus jusqu’à ce jour. Et pourtant, la première activité économique dans tout pays est et reste indiscutablement l’agriculture, oui l’agriculture dans toute sa dimension. Personne n’a besoin d’être un agrégé en économie pour le comprendre. Le simple bon sens permet amplement de le réaliser, sans aucune consultation d’experts extérieurs.
L’angoisse qui nous habite en ce moment du fait des opérations militaires en Ukraine qui vont engendrer une pénurie des produits agricoles, est la preuve suffisante que nous avons échoué à prendre notre destin en main, au moins par cette agriculture.Mais est-il tard pour y remédier ?
Assurément pas! Pour peu qu’enfin, la volonté politique et la vision d’un développement réel soient jointes, dans un vrai sursaut national, la fameuse devise des années 1980 qui nous rappelait que “la terre ne trompe jamais”, fera sûrement un retour triomphal dans les consciences et prendra tout son sens dans nos réalités de vie.
Luc Abaki
Lui-même qui parle wouya wouya comme ça là, il a apporté quoi depuis qu’il fait partie du landernau politique togolais si ce n’est crié cinquante ans c’est trop. Et puis quoi ? la suite on en fait quoi ?
C’est triste, mais également vrai. Après tout ce temps, beaucoup de choses n’ont pas avancé, même si nous nous sommes évertués dans certains domaines.
Le consommé local est prôné depuis un certain temps par un bon nombre de nos pays africains. Ceci, à bien voir, est une très bonne chose pour nos acteurs économiques et nos populations en général. Les autorités doivent mettre un accès particulier sur le développement du secteur agricole. Il faille mettre en oeuvre des mesures pour lever les pesanteurs qui pèsent sur ce secteur agricole de notre pays. Les agriculteurs doivent pouvoir avoir accès à la terre, ils doivent aussi bénéficier des expertisent de nos institutions de recherche agronomique pour mieux faire le choix des semences, sols et des engrais pour leurs cultures. Agriculture aujourd’hui doit être mécanisée afin de pouvoir cultiver de vastes domaines. La gestion de l’eau aussi est très importante dans ce processus, aujourd’hui avec les avancées techniques et scientifiques, on n’a plus besoin d’attendre la saison pluvieuse pour faire des cultures. Ceci est indispensable, si nous voulons atteindre l’autosuffisance alimentaire tant recherché. D’ailleurs avec l’effectivité de ces programmes agricoles, nos jeunes qui courent les rues à dos de mototaxis trouveront sans nul doute des emplois pérennes.
La vallée qui se trouve après le stade de Kegue en allant vers Djagble, au lieu que le gouvernement laisse les gens construire dans ces marécages et dans la boue, il peut exproprier cette zone qui va jusqu’à Togblekope, et en faire une zone de culture du riz!!! Cela contribuerait à baisser l’exportation et mettra des jeunes togolais au travail!! Et contribuera aussi à l’assainissement des quartiers environnants!!! Le régime mafieux des analphabètes GNASSINGBE n’a pas de vision pour le Togo !!! Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE, DEGAGE !!!
La vallée du Zio, voulais-je dire… et puis on peut développer la pêche en mer, à Nangbeto et sur les autres grands fleuves du Togo. Pas la pêche artisanale, bon sang !!!