Les droits fondamentaux des travailleurs que l’Organisation Internationale du Travail (OIT), dont le secrétariat permanent s’appelle le Bureau International du Travail (BIT), a la mission de défendre et de promouvoir dans le monde entier, en particulier au Togo, autorisent les travailleurs togolais de toute catégorie socio-professionnelle à exercer leur droit de grève pour faire mieux entendre leurs revendications professionnelles par le gouvernement togolais ou le patronat togolais.
Le gouvernement togolais, à l’exemple des gouvernements des régimes autoritaires ou dictatoriaux comme ceux de la Russie, de la Chine et de la Corée du Nord, bafoue gravement ces droits fondamentaux en prenant des mesures disciplinaires radicales, allant jusqu’au licenciement et à l’emprisonnement, contre des travailleurs togolais qui ne font qu’exercer leurs droits professionnels fondamentaux. De cette manière, le chef du gouvernement togolais, le premier ministre togolais, après sa gestion très autoritaire de la crise du COVID qui détonne avec celle des pays voisins du Togo qui n’ont pas obtenu des résultats sanitaires concernant le COVID pires que ceux du Togo, illustre de nouveau ainsi sa conception féminine, curieusement excessivement masculine, de « gouverner autrement ».
Ce faisant, le premier ministre togolais jette des peaux de banane sous les pieds de son ancien mentor, l’ancien premier ministre togolais et nouveau directeur général depuis le 25 mars 2022 de l’OIT, en le discréditant gravement ainsi dans l’exercice de ses nouvelles fonctions de protection et de promotion des droits fondamentaux des travailleurs togolais. En effet, comment un ancien premier ministre d’un pays qui bafoue de manière ostentatoire les droits fondamentaux des travailleurs de son pays peut-il continuer à diriger un organisme international prestigieux dont le but vient d’être rappelé ?
Pour sauver sa face déjà « par terre » et ses toutes nouvelles fonctions à la tête de l’OIT, l’ancien premier ministre togolais doit absolument user des prérogatives de ses nouvelles fonctions et saisir la perche de vient de lui tendre le « Syndicat des Enseignants du Togo (SET) » en saisissant l’OIT par une équipe de cinq avocats, pour demander publiquement et solennellement au premier ministre togolais de respecter les droits fondamentaux des travailleurs togolais et de rétablir dans leurs droits avec les dédommagements qui s’imposent tous les enseignants togolais dont les droits professionnels fondamentaux ont été bafoués par le gouvernement togolais.
C’est ce message que le « Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL-ABLODEVIWO) » tient à faire passer, en ce jour de la fête du travail, qui est surtout la fête des droits des travailleurs, à l’ancien premier ministre togolais et nouveau directeur général de l’OIT et à l’actuel premier ministre togolais. Puisse-t-il être non seulement écouté, mais également entendu !
Lomé, le 1er mai 2022
Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo
Président National du Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL-ABLODEVIWO)
Dernière mise à jour : 3 mai 2022 – 21h48