Le gouvernement de Dr Agbéyomé Kodjo a tenu vendredi dernier son 82ème Conseil des ministres. Plusieurs sujets ont été abordés au cours des travaux. Lisez plutôt!
DÉCLARATION DU 82ème CONSEIL DES MINISTRES DU GOUVERNEMENT LEGITIME DU TOGO
TOGO : ARTISANS DU CHANGEMENT ET METAMORPHES DE L’« OR DE L’HUMANITE », DEBOUT ET EN AVANT TOUTE !
Le Conseil des Ministres du Gouvernement légitime du Togo s’est réuni le vendredi 17 juin 2022 en sa 82ème session ordinaire notamment la 24ème de cette année 2022 sous la présidence de SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, Président de la République Togolaise, avec une minute de silence en mémoire de tous les martyrs de par le monde spécialement le Patriote Agoro Aboubakar Lopez et SE Yaovi Prosper Adodo, ancien Ministre des Affaires étrangères du Togo et membre du Conseil des Sages de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK).
Le Conseil a écouté la communication du Ministre de la protection civile et de la sécurité sur les derniers développements sécuritaires dans notre pays, notamment le décret du 13 juin 2022 du Gouvernement illégitime instaurant l’état d’urgence sécuritaire dans la région des savanes, le soutien annoncé des USA aux forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme au Togo le 14 juin 2022 par son ambassadrice Mme Elizabeth Fitzsimmons, la nouvelle attaque terroriste survenue dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 juin 2022 entre les villages de Gnoaga et Gouloungoussi dans la corne nord près de la frontière avec le Ghana et le Burkina Faso, les dégâts collatéraux du terrorisme djihadjiste avec des populations burkinabé fuyant Madjoari (sud-est du Faso) pour se réfugier dans la préfecture de Tône, et le mode opératoire des mouvements terroristes dans les pays limitrophes (Burkina-Faso, Ghana, Benin).
Tout en relevant la gravité de la situation sécuritaire qui évolue en crescendo avec une menace réelle sur nos populations, le Conseil dénonce l’état d’urgence permanent depuis mars 2020, l’instrumentalisation du terrorisme djihadiste à des fins d’assujettissement des populations, de restriction des espaces de liberté, de prédation et de conservation d’un pouvoir illégitime et kakistocratique massivement rejeté par le Souverain Peuple togolais.
Le Conseil appelle à la vigilance des populations et leur soutien aux forces républicaines de sécurité et de défense, et les invite à rester mobilisées sur toute l’étendue du territoire national pour parachever la révolution électorale et pacifique du 22 février 2020 en vue du retour de la confiance sur la Terre de nos Aïeux.
Le Conseil s’est ensuite épanché lieu sur la communication du Ministre d’État, Ministre des Relations Extérieures, de l’Intégration Africaine et des Togolais de la 6ième Région, Chargé des Relations entre les Institutions de la République, Porte-Parole du Gouvernement, sur les derniers développements dans l’espace communautaire CEDEAO ; les grands bouleversements géopolitiques et géo-économiques actuellement en cours dans le monde, et les violations des droits constitutionnels de la diaspora togolaise par le pouvoir illégitime et de fait de Lomé.
S’agissant des derniers développements dans l’espace communautaire CEDEAO, le Conseil a préalablement été informé des événements tragiques ayant endeuillé le Burkina Faso avec plus de 100 morts dans la double attaque de Seytenga (une localité stratégique près de la frontière nigérienne, axe le plus emprunté et jusque -là le plus sécurisé pour rejoindre le Niger, située à 47 km de la ville de Dori, la capitale de la région du Sahel et chef-lieu de la province du Séno) survenue le 9 juin puis dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le massacre des populations civiles ayant été précédé le 9 juin par l’attaque de la brigade territoriale de gendarmerie soldée par la mort de onze gendarmes.
Le Conseil tout en apportant son plein soutien au Peuple frère du Faso, condamne vigoureusement la géopolitique de la terreur dont est victime depuis des lustres le continent africain, et invite le Conseil de l’Entente et la CEDEAO à véritablement prendre la mesure de l’urgence de la sécurité stratégique de la sous-région qui ne doit en aucun être réglée sur l’autel de la Souveraineté des États membres.
Relativement au renforcement du protocole a/sp1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif aux mécanismes de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité de la CEDEAO, le Ministre d’État a informé le Conseil du refus du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Togo d’adhérer à la charte de limitation à deux des mandats présidentiels dans l’espace communautaire. Il ressort que les velléités de troisième mandat au Sénégal sont à la base des tensions politiques auxquelles le pays est actuellement confronté dans un contexte préélectoral émaillé de violences ayant occasionné des dégâts matériels et humains à Dakar ce 17 juin 2022.
S’agissant des grands bouleversements géopolitiques et géo-économiques actuels, le Conseil a pris acte de ce que la guerre des sanctions dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne a aggravé les erreurs systémiques de la gouvernance économique mondiale entraînant une hyperinflation sans précédent depuis l’automne 1981 avec le retournement boursier (marché baissier ou bear market, une phase durant laquelle les marchés ont baissé de 20% par rapport à leur dernier pic) faisant craindre le risque d’effondrement financier et un cataclysme bancaire qui va davantage ruiner les peuples. D’où l’impératif d’un nouvel ordre économique mondial plus juste fondé sur de véritables richesses et qui consacre le respect de la souveraineté des Nations. Ce qui selon le Ministre d’État sous-tend les nouveaux équilibres mondiaux en cours sur le plan géopolitique en Eurasie, dans l’Indo-Pacifique, en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique.
S’agissant des violations des droits constitutionnels de la diaspora togolaise par le pouvoir illégitime et de fait de Lomé, le Gouvernement légitime du Togo rappelle que l’action politique vertueuse se fonde sur l’expérience, et en cela le précédent ivoirien devrait inspirer le législateur togolais contrairement aux dernières modifications discriminatoires du code électoral et de la charte des partis politiques.
Le Conseil invite les Togolais de la diaspora à mutualiser leurs énergies afin de faire échec aux manœuvres politiciennes du pouvoir illégitime et de fait de Lomé déclinées à travers les décisions de l’Office togolais des recettes (OTR) et le vote du 24 mai 2022 de l’Assemblée nationale togolaise.
Au titre du ministère de la Justice, de la Promotion de l’État de droit et des droits de l’Homme, le Garde des Sceaux a informé le Conseil sur les démarches en cours après le rejet du recours pour la libération de SE Jean-Paul Oumolou introduit par ses conseils à Lomé. Il a par ailleurs informé le Conseil de l’imminence de la tenue du procès Bolloré à Paris relativement à l’atteinte à la souveraineté du Togo.
Le Gouvernement légitime du Togo réitère son interpellation au Haut Conseil des droits de l’Homme (HCDH) et aux organisations de défense des droits de l’Homme face au déni de droit dont sont victimes tous les prisonniers politiques au Togo notamment SE Jean-Paul Oumolou privé depuis plus de six mois de la visite de son médecin et de soins de santé appropriés. Enfin au titre de la communication du ministère du Commerce, de l’Industrie, des Transports, du Tourisme et de l’Artisanat, le Conseil a été informé des velléités de hausse prochaine par le pouvoir illégitime et de fait de Lomé des prix des produits pétroliers et du gaz sur toute l’étendue du territoire national alors que la comptabilité publique est spoliée des recettes de 677 milliards de FCFA de pétrole vendu par le Togo entre 2017 et 2021.
Le Conseil tout en déplorant la prédation des richesses nationales et la mauvaise gouvernance qui exacerbent la cherté de la vie au Togo où les populations démunies et déshumanisées sont livrées à elles-mêmes, invite les populations à la mobilisation générale et à la défense par tous les moyens de leurs droits.
Le Gouvernement légitime du Togo tout en reconnaissant que la révolution électorale et pacifique du 22 février 2020 reste longue et ardue, avec de nombreuses difficultés, des pierres sur le chemin et des rebondissements auxquels ne s’attendaient pas nos populations, convie toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier à la frasorité afin de briser les chaînes de la peur et libérer définitivement le Togo des forces de non-Amour et de prédation.
Dans cette perspective, il invite les Patriotes de tous horizons, les forces vives de la Nation, les Panafricanistes et les Amis du Togo à prendre massivement part à la Semaine de la Souveraineté du 18 au 25 juin 2022 sur Tempo Afric TV, de même qu’aux meetings synchronisés du 25 juin 2022 à Lagos, Bruxelles et Lomé (Bé Kondjindji) en vue la reconquête de la Souveraineté confisquée du Togo.
DEBOUT, EN AVANT TOUTE RESOULUMENT VERS LA RECONQUETE DE LA SOUVERAINETE INTEGRALE DU TOGO !
SIGNÉ
SEM Ben Koffi DJAGBA
Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Maintenant chacun de deux protagonistes électorales du scrutin présidentiel 2020 connaît bien le lieu de résidence de son challenger.
Bref Faure est Togo et Kodjo à Lagos.
Ce qui manque dans le conseil des ministres de kodjo c’est les projets de financement des routes, écoles, marchés.
Bon la là on fait comment ?
C’est le paratage de l: heritage de l’ancien dictateur criminel general Eyadema entre son fils et son ancien premier ministre les criminels de sang des togolais..L’alternance au Togo ne passera pas par un ancien membre du clan Eyadema..
Tu as tout dit, compatriote Tony.
La bande d’Agbeyome n’a qu’à cesser de nourrir des illusions et de propager inutilement des confusions!
Même si par miracle Agbeyome Kodjo était devenu Président en 2020, certains “faucons” du régime de Faure auraient tout fait pour qu’il soit flingué! Car c’est un grand manipulateur, un grand menteur et un grand toublard sans scrupules.
Leur gesticulation médiatique jusqu’ici vise simplement à ne pas disparaitre honteusement des écrans. Sinon, Agbeyome est politiquement mort et enterré.
Pourquoi cet ingenieur de Ben Djagba se mele dans la politique? Il devrait laisser Agbeyome.
Tout ce que je demande a cet usurpateur Faure Gnassingbé, c’est de laisser Mgr Philippe Kpodjro rentrer tranquillement chez lui au Togo.
A 93 ans, Mgr Kpodjro n’est pas une menace pour les sanguinaires RoPoTo.
Comme je l ai répété plusieurs fois ici, aussi bien les Djihadistes que la dictature et l’armée (milice tribale) togolaise sont tous des extremistes violents donc ne nous obligez pas à faire un choix.
QUE LE MEILLEUR EXTRÉMISTE VIOLENT GAGNE!!!!
Les togolais meurent déjà par milliers sous la faim et les balles de la milice tribale des Gnassingbe. Donc mourir sous les balles des Djihadistes ou sous celles de la milice tribale m’est tout à fait égal. Toute mort est une mort et toute occupation militaire violente est une occupation militaire violente.