A quelques semaines de la rentrée scolaire, les librairies et commerces saisonniers se sont fait violence pour s’approvisionner afin de satisfaire l’évidente demande en cette période. Seulement autant les commerçants que les clients (parents d’élèves) font grise mine. Ces derniers, déjà acculés par la flambée des prix de tous les produits, sont pris entre le marteau et l’enclume. La question principale : quelle solution pour éviter la déscolarisation pour manque de moyens ?
Il n’y a certainement aucun togolais qui ne soit soumis à la pression de la rentrée scolaire qui s’approche à grand pas. Avec la hausse des prix de tous les produits sur le marché togolais, beaucoup redoutait les impacts sur les fournitures scolaires. Mais la réalité est nettement au-dessus des craintes qui animaient les togolais. Pour cause, les prix des paquets de cahiers, de stylos pour ne citer que ceux-là, ont presque doublé. Ainsi, les togolais, pour cette rentrée, se retrouvent confronter à cette spéculation qui empoisonne leur quotidien depuis quelques mois.
La situation est extrêmement grave et elle ne peut passer sous silence. Les capacités financières du citoyen togolais considérablement amenuisées par le transport, les denrées alimentaires et le gaz, sont insuffisantes pour réellement faire face à cette énième spéculation sur les fournitures scolaires. Le pire, c’est que certains élèves sont obligés de payer eux-mêmes leurs fournitures.
Si les librairies et commerces ont augmenté les prix des articles scolaires, c’est certainement à cause des multiples frais liés aux fournissements, au dédouanement et aux taxes dont seul le gouvernement togolais a le secret. Cette analyse conduit à entrevoir des pistes de solutions à ce qui pourrait mettre fin à la scolarité de plusieurs jeunes élèves togolais en cette rentrée scolaire. La solution est donc entre les mains du gouvernement qui devrait soit subventionner, ou supprimer les taxes sur les principaux articles scolaires. Cette action gouvernementale permettra d’alléger les charges des opérateurs économiques. Ce qui aurait pour conséquence immédiate la baisse des prix dans les librairies et étalages. C’est pour dire qu’il revient au gouvernement de soulager tant les parents d’élèves que les jeunes élèves qui paient eux-mêmes leurs fournitures scolaires. Il est temps de sortir des manœuvres politiciennes et des programmes à effet de « poudre aux yeux » pour éviter cette masse de déscolarisation qui se pointe à l’horizon.
Barth K.