CLIMAT – Les vérités de John Kerry aux africains

En marge de la préparation de la COP27 (Conference of Parties) en Egypte, les africains multiplient les rencontres afin d’afficher une position solide à cette réunion internationale. Il ressort desdites réunions un élément constant : les dirigeants africains réclament sans cesse des financements auprès des pays « riches ». John Kerry appelle cependant l’Afrique à prendre ses responsabilités.

Lors de son allocution à la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement (CMAE) ce jeudi 15 Septembre 2022, John Kerry n’a pas hésité à appeler les Etats africains à s’adapter aux changements climatiques. L’envoyé spécial du président américain pour le climat à cette réunion tenue au Sénégal, a déclaré que « en dépit de ce que dit la science, se retiennent, en disant, en pointant le doigt ailleurs “C’est vous qui l’avez créé, c’est vous qui devez le guérir.” Eh bien, devinez quoi, les amis ? Mère Nature ne mesure pas d’où viennent les émissions. Elles ne portent pas l’étiquette d’un pays ou d’un autre. Elles proviennent de tous les choix que nous faisons sur la façon dont nous déplaçons nos véhicules, dont nous chauffons nos maisons, dont nous éclairons nos entreprises ». Ces mots sont lourds de sens dans la mesure où les dirigeants africains semblent tenir une posture accusatrice envers les pays occidentaux à qui ils réclament constamment de l’argent pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique. Si « dame nature ne mesure pas d’où viennent les émissions », il importe que chacun prenne ses responsabilités pour se protéger.

Selon l’émissaire américain, il est nécessaire que toutes les parties de la planète s’adapte désormais : « Nous devons nous adapter. Nous devons nous adapter sérieusement et significativement partout dans le monde, et particulièrement en Afrique. Donc oui, nous devons atténuer les effets. Mais en Afrique et dans le monde entier, nous devons nous adapter à cette planète qui se dirige déjà vers 1,5. ». Il faut bien analyser les déclarations de John Kerry et comprendre que les pays développés, grands pollueurs de la planète, ne sont pas prêts à « donner de l’argent » aussi facilement pour une quelconque lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants devraient dès à présent se montrer moins « mendiants » et se tourner plutôt vers des actions constructives et efficaces en vue de protéger leur population ainsi que les fragiles infrastructures dont dispose le continent.

Barth K.

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