25 C
Canada
Friday, March 29, 2024
Accueil ACTUALITES Togo-Fournitures scolaires hors de prix : Et si l’État prenait les choses...

Togo-Fournitures scolaires hors de prix : Et si l’État prenait les choses en main ?

Cahin-caha, la rentrée scolaire approche, et les élèves vont renouer avec leur camisole à laquelle on les reconnaît. Cette reprise des classes ne va pas sans ennui pour des parents d’élèves toujours victimes de spéculations de fournisseurs avant et pendant la rentrée.

Cette situation découle du fait que le marché des ventes d’articles scolaires est la plupart du temps littéralement polarisé par des entreprises étrangères qui font dans la surenchère, au mépris des réalités du pays.

La faute à un État qui a démissionné. On s’étonne que l’État ne dispose plus de maison de vente des articles scolaires comme ce fut le temps de la regrettée Librairie des Mutuelles Scolaires (Limusco) où les parents allaient s’acheter à des prix modiques tout ce qu’il fallait à leurs enfants. Aujourd’hui, à la place de cette société typiquement togolaise, nous avons Sotimex ou Techno Class et consorts qui se sont implantés comme en terrain conquis. Ces Libanais qui viennent s’enrichir au pays sont connus pour leur propension à rapatrier, ce qui n’aide pas l’économie togolaise.

Et c’est rien de le dire. Or ce secteur porteur de revenus qui un manque à gagner est laissé à la merci des étrangers qui font fuir les capitaux du pays. Si l’État investit par exemple dans la Limusco ou dans la Société Nationale des Éditions du Togo (EDITOGO) aux fins de vendre aux Togolais des articles de toutes sortes, l’État ne fera jamais de mauvaises affaires .

Il aiderait du même coup les plus nécessiteux qui n’ont jamais l’esprit tranquille avec des sociétés tout sauf étatiques. Vivement de nouvelles sociétés de fournitures scolaires étatiques.

Source: Le Correcteur

Subscribe
Notify of
guest
0 Comments
Inline Feedbacks
View all comments

Popular News

Togo-Yacoubou Moutawakilou, condamné à mort et exécuté pour son engagement pour le Togo

Depuis ce triste jour du 13 janvier 1963 où Sylvanius Olympio fut assassiné, tous ceux qui ont essayé d´affronter la dictature en se mettant sur son chemin, furent impitoyablement éliminés. La liste de tous ces martyrs, assassinés d´une façon ou d´une autre, est longue. Les nombreuses tentatives depuis le début des années ´90 pour humaniser le pouvoir d´état et le rendre aux Togolais, n´ont pas pu résister à la terreur militaire, seule légitimité de la dictature du père en fils.