Abel Camará a rejoint le FC Arema au mois de juillet dernier, une aventure jusque-là parfaite pour l’attaquant de l’équipe nationale de Guinée-Bissau, auteur de 4 buts en 8 rencontres de première division indonésienne.
Samedi soir, il était présent au stade lorsqu’un immense mouvement de foule a coûté la vie à 125 de ses supporters, dont 32 enfants. 300 blessés ont été transportés à l’hôpital et sont encore entre la vie et la mort.
Abel Camará raconte ces longues heures d’angoisse, vécues avec ses coéquipiers dans les vestiaires du stade :
“Les supporters ont commencé à s’enfuir en panique et ce que je sais, c’est qu’il y a eu sept ou huit morts dans notre vestiaire. C’était le chaos total. Je n’avais jamais vécu une telle situation.”
Le rôle de la police interroge, dans ce drame. Car de nombreux survivants l’accusent d’avoir réagi de manière excessive à l’envahissement de terrain, et causé la mort de dizaines de spectateurs, qui se sont précipités pour fuir, vers des portes étroites … beaucoup ont été piétinés et étouffés selon des témoins.
Le président indonésien a annoncé accorder des compensations financières aux familles des victimes.
Source : africanews.fr
