Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir septembre dernier, à la faveur d’un coup d’État militaire, a pris la décision de renoncer à son salaire en tant que président.
Ibrahim Traoré renonce à son salaire de président à la tête du Burkina Faso. L’annonce a été faite mercredi 16 novembre 2022. C’est à l’issue conseil des ministres tenu ce mercredi et présidé par l’intéressé lui-même.
En effet, lors du conseil des ministre le gouvernement burkinabè a adopté un décret portant rémunération du Président du Faso, du premier ministre, des présidents d’institution et des membres du gouvernement abrogeant « le décret n°2022-045/PRES-TRANS/PM/MEFP/SGG-CM du 15 avril 2022 portant modalités de rémunération du Président du Faso et le décret n°2022-0046/PRES-TRANS/PM/MEFP/SGG-CM du 15 avril 2022 portant modalités de rémunération du Premier ministre, des Présidents d’institution et des Membres du Gouvernement », lit-on.
Selon le communiqué final signé Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement, cette abrogation consacre le retour « aux dispositions du décret n°2008-891/PRES/PM/MEF du 31 décembre 2008 portant rémunération du Premier ministre, des Présidents d’institution et des Membres du Gouvernement ».
Malgré l’adoption de ce décret, « le Président de la Transition, Chef de l’État a décidé de renoncer aux émoluments liés à sa fonction et de conserver son salaire de Capitaine des Forces armées nationales », souligne la note officielle. Ainsi, le tombeur du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba décide de garder son salaire de capitaine.
Des explications du porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette décision du capitaine Ibrahim Traoré est motivée par « l’esprit de sacrifice qui doit habiter les Burkinabè dans la situation actuelle du pays », indique l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Les membres du gouvernement, eux, ont décidé de « céder 50% de leur salaire de ce mois de novembre 2022 pour soutenir l’action humanitaire dans le cadre du « Mois de solidarité » institué en novembre de chaque année », d’après toujours le communiqué officiel sanctionnant le conseil des ministres.
Bravo jeune pdt patriote.
On attend le tour des genocidaires tribalistes et leur milice tribale dite FAT qui ont pris les togolais en otage depuis de belles lurettes.
Je vous remercie
C est just populiste et tu ne sais pas ce qui se passe sous la table. Under the table comme disent les Anglais. Mais attention a ne pas repeter l erreur de Sankara qui pensait que tous les membres de son gouvernement veulent vivre de facon austere.
Sauf à vouloir faire de la paresse intellectuelle, je ne comprend pas en quoi cette mesure est populiste. Le Président du Burkina est plutôt cohérent avec lui-même. Il a bien expliqué au début qu’il ne cherchait pas à être calife à la place du calife. Il voulait des moyens pour faire son travail de capitaine. Mais vous avez raison, ce n’est pas tous les membres de son gouvernement qui sont des ascètes. Par exemple, son premier ministre est à surveiller de près.
L’ex-président de Tanzanie John Magufuli a renoncé à voyager à l’étranger pendant son mandat, et a mis la même règle à ses ministres. Avec cette économie, ils ont pu faire d’autres réalisations pour la Tanzanie.
Attendons de voir ou ses actions vont aboutir. Mais mon probleme avec le notres est qu’ il n’ y a jamais de continuete. Eternel recommencement.
Bon vent au souffle qu’il veut donner au pays -frere du Burkina