Écoles fermées, personnes déplacées internes, abandons des classes… les attaques terroristes au Burkina Faso ont des impacts graves sur le système éducatif.
Depuis 2016, le Burkina Faso, 274.220 Km2, avec une population de 21.497.097 habitants, connaît des attaques terroristes causant la mort de « plusieurs centaines de personnes et provoquées le déplacement de plus de 1,7 million de personnes à travers le pays », a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Le contexte sécuritaire difficile n’est sans répercussions profondes sur le système éducatif. À la fermeture des classes, le 31 mai 2022, le Burkina Faso « enregistrait 4 258 écoles fermées dans 47 de ses communes. Ces chiffres ont évolué en cette rentrée scolaire avec 4 609 écoles fermées dans 76 communes (données du 7 octobre 2022) pour cause d’insécurité du fait d’attaques terroristes », selon le ministère en charge de l’Éducation renseigne l’AIB.
Afin de favoriser le retour à l’école des élèves déplacés internes, une opération de profilage d’identification dans toutes les provinces s’est déroulée du 15 au 30 octobre dernier. Les résultats ont permis « d’identifier 100 000 élèves déplacés internes qui n’étaient pas réinscrits à cette rentrée scolaire », a indiqué la secrétaire technique de l’Education en situation d’urgence, Germaine Kaboré/Tenkodogo, relayée par l’agence de presse officielle du Burkina Faso.
Selon les autorités de l’éducation, l’on s’active pour réduire l’impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif.