Dans l’État de Borno, nord-est du Nigeria, une vingtaine de femmes ont été tuées par des militants du groupe terroriste Boko Haram. Ces femmes étaient toutes soupçonnées de pratiquer la sorcellerie suite à la mort des enfants d’Ali Guyile, un commandant de Boko Haram.
Selon une rescapée, Talkwe Linbe qui dit s’être enfuie de nuit, grâce à son petit ami, parmi les hommes qui les gardaient, elles étaient une quarantaine de femmes à être arrêtées. Puis, retenues à Ahraza, une localité près de la ville de Gwoza dans l’État de Borno au nord-est du Nigeria. Sur ordre du chef djihadiste Ali Guyile.
« Il (Guyile) a dit qu’il allait enquêter sur notre implication dans la mort de ses enfants et donner une punition appropriée si nous étions reconnues coupables », a expliqué la fugitive à l’AFP reprise par plusieurs médias.
Jeudi, le chef djihadiste a ordonné le massacre de 14 otages, puis de 12 autres femmes le troisième jour. Samedi précisément, d’après toujours les mêmes sources.
Le sort du reste des femmes encore retenues par les militants de Boko Haram reste pour l’instant inconnu.