Alors qu’il sortait d’un match de football de la Coupe du monde, Qatar 2022, le patron de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a été provoqué par un youtubeur algérien. Il réagit violemment, suscitant de diverses réactions.
“Ceux-là qui cautionnent la violence de Samuel Eto’o Fils comprennent-ils ce qu’on appelle un leader?
Dès lors qu’on devient une personnalité publique, il faut s’attendre à tout et savoir être résilient. Lorsque des millions de gens, de jeunes vous prennent en modèle, il faut les impacter positivement, poser des actes dignes, éviter les écarts de langage et les comportements violents.
Même si le blogueur algérien SADOUNI SM a chargé Eto’o de propos orduriers, soit il l’ignore par le silence, soit il porte plainte pour harcèlement. La FIFA avait déjà tranché l’histoire du match de barrage opposant le Cameroun à l’Algérie dans le cadre du mondial Qatar 2022 et ce youtubeur cherchant des vues à monétiser était dans son rôle de créer le buzz. Du moins il n’a eu que des paroles blessantes et nulle part il n’a porté des coups physiques à l’Ambassadeur FIFA qu’est Eto’o Fils. Et SADOUNI en portant plainte pour coups et blessures, il est dans ses droits.
Aujourd’hui c’est toute la presse internationale qui s’est accaparée de cet incident pour noircir l’image du président de la fédération camerounaise de football la FECAFOOT. Et au-delà de sa personne, ce sont les Lions indomptables qui sont indexés et l’image de son pays en pâtira.
La violence n’a jamais réglé un problème, elle montre plus la faiblesse de ceux qui l’utilisent ou en abusent. Samuel Eto’o doit se revoir. Son arrogance et sa suffisance dépassent les bornes. Ce n’est pas parce qu’on est devenu Président de la FECAFOOT qu’on doit se comporter en maître suprême pour honnir son staff, les joueurs et l’équipe technique des Lions en leur parlant comme s’ils sont des enfants. La motivation oui, mais avec des mots courtois. Même à son enfant si on ne sait pas lui parler il n’écoute plus.
Des gens viendront dire qu’on est aigri ou jaloux de Samuel Eto’o. Bien au contraire. Quand on aime quelqu’un on se doit de lui dire la vérité, les choses en face pour qu’il rectifie le tir. À cette allure cette star planétaire du foot risque de devenir l’ombre de lui-même et de ne plus jouir de son aura et du respect qu’il mérite”.
David Kpelly