Le sort des “prisonniers d’opinion” préoccupe le leader du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio. Dans un post en date du 17 décembre 2022, il exige la libération de ces derniers en cette fin d’année car dit-il : “On ne peut pas faire de l’exercice du pouvoir, l’incarnation d’une brutalité excessive”.
Togo : Un régime qui brise des vies
Le régime fait preuve d’une grande capacité de nuisance sur la population togolaise, notamment par une répression judiciaire abusive. Les cas sont nombreux.
Djimon Oré, président de parti, est en prison depuis avril 2021, bientôt deux ans.
Jean-Paul Oumolou, activiste défenseur de la démocratie, est arrêté depuis novembre 2021, déjà 13 mois. Ils sont en prison pour avoir exprimé leurs opinions politiques.
Les défenseurs des droits humains ont comptabilisé plus d’une centaine de citoyens togolais jetée en prison au motif d’opinions politiques défavorables au pouvoir.
On ne peut pas hurler dans les médias internationaux que le Togo est une démocratie, comme le fait le ministre des affaires Etrangères, alors que le régime continue inlassablement de briser la vie de mères et de pères de famille qui manifestent un désaccord politique.
Le chef de l’Etat et sa Première ministre qui tiennent toutes les institutions entre leurs mains, particulièrement la justice, portent la responsabilité directe de cette nuisance exercée sur la population. On ne peut pas faire de l’exercice du pouvoir, l’incarnation d’une brutalité excessive.
Il faut libérer les prisonniers d’opinion en cette fin d’année.
Gamesu
Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais