Au rang des résolutions prises par les Chefs d’Etats de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest, figure un ultimatum de moins d’un mois donné par ceux-ci aux autorités de la transition au Mali pour libérer les soldats ivoiriens détenus depuis bientôt 5 mois à Bamako.
La 62ème réunion ordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO s’est tenue ce dimanche 04 Décembre 2022 à Abuja au Nigeria. Il était évident que cette réunion allait se pencher sur la situation politique générale de la région ouest-africaine marquée par des coups d’Etat à répétition.
Mais en plus de ce point inscrit à l’ordre du jour, beaucoup d’observateurs avaient indiqué que les Chefs d’Etat de la CEDEAO évoqueraient certainement l’affaire des « soldats ivoiriens » arrêtés et détenus au Mali, objet de brouilles diplomatiques entre Abidjan et Bamako.
Pour rappel, un contingent de 49 soldats en provenance de Côte d’ivoire avait été arrêté à l’aéroport de Bamako par les autorités maliennes pour qui ces soldats ivoiriens étaient plutôt des mercenaires envoyés pour déstabiliser leur pays. Inculpé au mois d’Août pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État », l’effectif de ces soldats sera réduit à 46 grâce à la médiation du Chef de l’État togolais Faure Gnassingbé qui a permis de libérer 3 femmes pour « raison humanitaire ».
Alors que des sources proches du dossier, notamment la médiation togolaise, confiaient que Abidjan et Bamako poursuivaient les négociations en privé pour un dénouement amiable de cette affaire, les Chefs d’Etat viennent de commissionner le médiateur Faure Gnassingbé à l’endroit des autorités maliennes avec un message : La CEDEAO leur donne jusqu’au 1er Janvier 2023 pour libérer les 46 soldats restants.
A bien voir, dans ce dossier des 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako; seules la médiation, le dialogue peuvent aboutir à la libération de ces derniers. Il est importants que les protagonistes puissent se donner du temps pour que le facilitateur, entre autre le Chef de l’Etat Togolais puisse mené comme il faut sa facilitation auprès des autorités en place à Bamako afin de parvenir in fini à la relaxe du reste des soldats encore sur place dans la capitale Malienne. Les ultimatums et autres sanctions ne mèneront à rien, car tous les pays sont souverains par principe. La communauté doit tenir compte de tout ceci pour sortir de cette situation délicate les frères ivoiriens et maliens.
Hahahaha. Honte a vous les 11 rigolos de chef de tas de la Cedeao.
Au 1er janvier 2023, aucun prisonnier ne sera libéré si Ouattara ne présente pas ses excuses au peuple Malien.
Prochaine étape, j’invite Ouattara a aller envahir le Mali le 2 janvier 2023. Tchrrrr!