Il n’entend pas rentrer d’abord dans son pays d’adoption, la Grande Bretagne, avant d’entamer son mandat. Le représentant de la diaspora togolaise au Royaume-Uni met déjà les pieds à l’étrier.
Profitant de son bref séjour au pays, il rencontre plusieurs acteurs dans le domaine agricole, environnemental, universitaire, de l’emploi, entre autres. Il était présent hier jeudi 1er décembre 2022 à la cérémonie organisée par le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA). C’était la pose de première pierre d’une huilerie. Cette présence à la manifestation est précédée par d’autres actions menées par le Délégué Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE)-Royaume-Uni.
A l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) d’Agou où il s’était rendu, Hilaire Agnama a échangé avec le responsable Adjessi Mokpokpo. « Nous avons essayé de voir ce que la diaspora peut apporter et comment amener les partenaires étrangers à investir dans l’agriculture tout en suivant le plan de développement fixé par le gouvernement togolais », a expliqué le représentant des Togolais de la Grande Bretagne.
Avec l’adhésion du Togo au Commonwealth, il reste optimiste au regard des avantages que son pays peut tirer. Ses différentes rencontres semblent l’attester.
Selon lui, les discussions pour l’introduction de l’anglais au niveau master, les partenariats entre les universités anglaises et togolaises, le transfert des technologies, entre autres, sont prometteuses. Tout comme la rencontre avec les responsables de l’Ecole polytechnique de Lomé (EPL) sur un projet de mix énergétique, c’est-à-dire, rester moins dépendant du courant électrique en produisant de l’énergie avec de la biomasse. Et aussi les échanges avec les responsables avec la Direction de l’information des relations extérieures, de la coopération et des prestations de service de l’Université de Lomé (DIRECOOPS), du secteur de l’emploi, de l’environnement, entre autres.
« La diaspora togolaise fait de belles choses. Il faut que ses actions soient beaucoup plus visibles », pense Hilaire Agnama. Pour lui, au-delà des transferts d’argent au pays, la communauté togolaise à l’étranger regorge beaucoup de compétences. Si certains investissent déjà au pays, d’autres hésitent. Pour cela, l’un des axes prioritaires de son mandat est d’arriver à les convaincre sur les avantages que le gouvernement offre à « sa sixième région ».
La facilité des procédures administratives et fiscales, la mise en place, du Guichet unique de la diaspora, un point focal de la diaspora, sont, selon lui, des mesures incitatives parmi tant d’autres mises en place par le gouvernement. Au regard de ces dispositions, le Délégué pense que « la balle est désormais dans le camp de la diaspora ». Il les exhorte à œuvrer aussi au développement de leurs communes.
Élus en octobre dernier, les 48 Délégués pays de HCTE ont été officiellement installés mercredi 23 novembre 2022 à Lomé par leur ministre de tutelle, Robert Dussey. Ils ont un mandat de trois (03) ans.
Du n’importe quoi! Qui l’a élu? En fait, il viendra changer quoi dans cette dictature?
Tchrrrr!
De l’argent du contribuable va etre paye a des vauriens qui n’ont su rien faire chex eux, ensuite ni au pays du blanc. Qui aurait besoin de HCTE pour devoir investir dans son pays