Togo: de plus en plus de déplacés face à la menace terroriste dans la région des Savanes

L’inquiétude grandit autour de la situation sécuritaire dans la région des Savanes, théâtre d’incursions jihadistes qui provoquent des déplacements de populations. Plusieurs sources ont notamment fait état d’une dizaine de morts, il y a quelques jours, dans une attaque contre deux villages du Kpendjal, près de la frontière avec le Bénin. Les autorités togolaises ne communiquent plus sur les attaques ni sur leurs bilans, pour l’instant.

Opération Koundjoaré pour lutter contre la menace terroriste dans le Nord, plan d’urgence pour la région des Savanes, réunions avec les bailleurs de fonds… Les autorités togolaises disent avoir pris la mesure du problème sécuritaire depuis longtemps et agir pour éviter que les assaillants s’installent sur le territoire togolais.

Un conseiller municipal de la zone reconnaît les efforts déployés par le gouvernement, mais il lance un cri d’alarme face à la situation sécuritaire dans les Savanes. Il confie :

« Le gouvernement est présent, les forces de l’ordre et de sécurité se battent. Elles-mêmes subissent des pertes, mais le résultat escompté n’est pas là et la peur s’empare de toutes les populations des Savanes. On pense qu’il faut tirer la sonnette d’alarme pour que non seulement le gouvernement, mais aussi des bonnes volontés puissent nous venir en aide. »

La crise sécuritaire provoque des déplacements de populations qui alarment aussi certains natifs des Savanes comme Sultan de la Fada, artiste slameur qui a consacré un titre aux déplacés, après s’être rendu dans le Kpendjal :

« J’ai vu des personnes qui se déplaçaient, des familles, des enfants dans une situation pas possible. Je me suis dit qu’en tant qu’artiste, il fallait que je fasse en quelque sorte un témoignage pour que les gens puissent savoir réellement ce que ça fait de passer de la paix au terrorisme. »

Le conseiller municipal s’alarme aussi des déplacements de populations, et de leurs conséquences sur les activités agricoles. « On se demande quand ça va finir, pour que ces populations puissent rentrer chez elles et mener une vie normale », conclut-il.

Cette menace cible les zones déstabilisées, où l’instrumentalisation de certains conflits de types communautaires est possible…

rfi.fr/afrique

0 thoughts on “Togo: de plus en plus de déplacés face à la menace terroriste dans la région des Savanes

  1. Pourquoi Faure ne semble pas être concerné par la situation dans les Savanes?
    Probablement qu’il en sait beaucoup de choses.

    Pourquoi nos mili-tarés et nos généraux de pacotilles sont toujours assis a Lomé dans des bureaux climatisés avec leurs gros ventres?

    Qui sont ces jihadistes mal élevés même? Mon Rambo Yark Damehane, qu’attends-tu pour leur rentrer dedans?

    1. Hey Yarko! Yarko! Yarko! Hey Yarko!
      On te dit que ta case brûle là-bas dans ta région natale et tu te caches toujours à Lomé en vrai petit larbin?
      Hey Yarko! Yarko Dame dame hami! Yarko! Hey Yarko! Sors de ton trou pour prouver ta bravoure, comme tu sais si bien le faire en “rentrant dedans” les pauvres manifestants aux mains nues dans les rues de Lomé!
      Hey Yarko! Yarko! Yarko! Hey Yarko! Prouve maintenant que tu es vraiment garçon sorti du machin français appelé Saint-Cyr!

        1. Yarko Dame Hami ??? 🤭 🤭 🤭 hihihi. Où est-ce qu’il a hami??? De qui il a hami??? De son parrain Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE ??? Hihihi, il n’a qu’à aller hami de ses bidasses bouffeurs de chien que les apprentis djihadistes sont en train de massacrer allègrement dans le Kpendjal là-bas !!! Lui et les autres généraux de pacotille qui occupent les bureaux climatisés et circulent dans les 4×4 climatisés à Lomé, doivent aller diriger les troupes sur le front !!!

          1. On dirait que les jihadistes ont choisi expres la région du Rambo Yark Dame Hami pour qu’il vienne leur rentrer dedans.

          2. Oui on dirait El Nino. Mais il y a quelque chose qui m’intrigue dans cette histoire de djihadistes hein. Pourquoi les pays concernés (Togo, Burkina Faso et Benin en l’occurrence) ne collaborent-ils pas pour sécuriser leurs frontières communes qui ne sont pas si longues comme celles entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali??? Il ne faut pas aller à une école de guerre (St-Cyr), pour comprendre quelque chose d’aussi elementaire!!! Quand même !!! Y a-t-il un problème insurmontable entre ces trois pays???

  2. Tout ce que nos FAT savent faire c’est terroriser nos populations qu’elles etaient censées proteger. Aujour’hui il y a une menace reelle pour qu’ils nous prouvent reelement leur force, et ils ne foutent rien. Des nullards qui ne savaient que se defoncer sur les pauvres popualtions.

    1. Oui cher compatriote, malheureusement. Mais la peur est-elle entrain de changer de camp ou a-t-elle déjà changé de camp? On dirait que les généraux de pacotille de nos fameuses Forces armées tribales (FAT) de l’énergumene toqué Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE, n’osent aller montrer au front la science de la guerre que le colon leur a enseigné dans la très coloniale école de guerre St-Cyr. Ces bidasses bouffeurs de chien se terrent honteusement à Lomé et envoient les petits soldats sans grade se faire massacrer par des amateurs, des apprentis djihadistes !!! QUELLE HONTE!!!

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *