Les deux parties en conflit à l’Union des forces de changement (UFC) ont répondu présentes ce lundi 6 février 2023, au tribunal de Lomé. La plainte a été déposée par Elliot Ohin, deuxième vice-président, accusé de détournement de fonds et suspendu de ses fonctions.
14 millions de FCFA. C’est le montant que l’ancien ministre des Affaires aurait détourné des caisses du parti toujours incarné par Dr Gilchrist Olympio à travers un « compte parallèle (…) dont il dispose impunément au préjudice de tous les militants du parti ».
Cette affaire semble être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, obligeant les autres membres du bureau directeur de l’UFC à suspendre Elliott Ohin de son poste de deuxième vice-président.
Ce dernier conteste cette décision et porte l’affaire devant la justice pour, dit-il, laver son honneur, soulignant avoir agi en « homme conscient de ses responsabilités (qui) assume ses fonctions avec dignité ».
La date du début du procès est fixée au lundi 12 décembre 2022. Elliott Ohin et son conseil se sont rendus au Tribunal de Lomé. Le camp d’en face n’a pas fait le déplacement. Le procès a été reporté. Ce lundi 6 février 2023 est la date prévue pour la reprise du procès. Les deux parties sont actuellement devant les juges.
« On ne peut pas diffamer les gens gratuitement de cette manière-là. Quand on met sur le dos de quelqu’un les actes qu’il n’a pas commis et qu’on le publie partout, c’est de la diffamation. Ils n’ont qu’à venir pour qu’on en parle. La justice est là pour faire son travail. Il faut rétablir la vérité », insiste l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Ses détracteurs, eux, estiment que ce procès permettra aux uns et autres d’avoir une idée claire et précise des casseroles qu’il traînerait. Nous y reviendrons avec les détails dès que possible.