Les prochaines législatives auront lieu l’année prochaine. En prélude à cette importante échéance, ils sont nombreux les députés dont Kokou Anani Kpomegbe multipliant les rencontres avec leur base électorale pour leur réélection.
Pour ceux qui doutent encore s’il se présentera de nouveau ont la réponse depuis quelques semaines déjà. Le député de VO, président de la Commission de l’environnement et des changements climatiques de l’Assemblée nationale, estime avoir entamé en certain de nombre de chantiers qu’il se doit de terminer lors de la seconde mi-temps. D’où son opération de charme en cours actuellement.
Le député de l’Union des forces de changement (UFC) a fait une descente dans son fief électoral ce samedi 11 février. Un voyage lui ayant permis de faire une escale d’abord au village d’Apétikopé, dans la commune de Vo1. Accompagné de quelques militants du parti dont Koffi Edoh Adepleto, conseiller municipal, il a rencontré les notables et plusieurs autres personnes venus l’écouter.
« Il n’est pas question de vous faire des promesses irréalisables. Moi je dis ce que je peux faire. En témoigne la liste des nombreuses réalisations que j’ai pu faire avec mes propres moyens, notamment l’électrification de douze localités, assistance annuelle des élèves démunis à travers des kits scolaires, le reboisement, entre autres », résume l’élu.
Il a pris du temps pour écouter les uns et les autres. Ces derniers veulent que leur village dispose d’une eau potable, souhaitent que leur manioc soit acheté à un juste prix par le gouvernement afin qu’ils puissent se nourrir de leur travail, entre autres. Le visiteur a rassuré son auditoire qu’il s’emploiera pour que leurs problèmes vitaux soient portés jusqu’aux oreilles de qui de droit. Et de leur demander de voter pour lui au « moment opportun ».
Après cette étape, le cap est mis sur Nyivé, toujours dans le VO 1. Là, l’ambiance est tout autre. Les gens sont sortis nombreux pour accueillir et écouter les membres de la délégation du parti politique à la couleur jaune dans une ambiance des grands jours.
Kokou Anani Kpomegbé, dans un premier temps, a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement bien que ce soit un jour où, généralement la plupart d’entre eux devraient être aux champs ou vaquer à leurs occupations. Il a relevé que sa grand-mère maternelle est originaire de Nyivé, qu’il n’est donc pas venu sur une terre inconnue.
Il a ensuite expliqué comment les travaux se déroulent à l’Assemblée nationale et dans quelle posture l’opposition parvienne à porter sa voix. « A l’UFC, notre arme première reste le dialogue. Discuter avec le pouvoir en place n’a rien de mauvais d’autant plus que nous sommes tous des Togolais, conscients qu’il faut que les choses bougent dans le bon sens », a-t-il indiqué, demandant à ses frères et sœurs de se faire inscrire sur les listes électorales au moment opportun et de porter leur choix sur sa personne lors du scrutin législatif de 2024.
A Nyivé, la population dit qu’il sera bien que leur village dispose aussi de bureau de vote. « Nous sommes ici nombreux mais nous n’avons pas de bureau de vote. Ce qui fait qu’il est difficile pour beaucoup de faire plusieurs kilomètres avant de rejoindre un autre village pour voter », a résumé un habitant, réclamant en outre que les autorités pensent à éclairer leur milieu.
Le député a fait le même exercice ce dimanche 19 février à Logogba (VO1), à Amegandjinkopé, près de Kplakpladje (VO3). A la veille, il a fait don de machine à coudre à une couturière et a offert un fauteuil roulant et une tondeuse au meilleur coiffeur de VO3.
A la question de savoir comment se porte l’UFC aujourd’hui, M. Kpomegbé minimise la crise. Selon tout ce qui s’y passe est en train d’être réglé en interne. Et que « l’Union des forces de changement « n’a pas de problème comme certains tentent de le faire croire à l’opinion».