Avec la présidentielle nigériane organisée le 25 février dernier, c’est une page qui se tourne, celle de l’ère Muhammadu Buhari. Arrivé à la tête du Nigeria de 1983 au 27 août 1985, à la suite d’un coup d’État, le candidat du Congrès progressiste (APC) se présente à l’élection présidentielle de 2015, à l’issue de laquelle il sera élu face au président sortant d’alors Goodluck Jonathan.
Réélu en 2019, il avait promis que ce second mandat serait le dernier. Contrairement à certains de ses pairs toujours pas vaccinés contre le virus du mandat à rallonge, lui a tenu à respecter sa parole d’honneur. Il n’hésite pas, chaque fois que l’occasion s’en présente, à lancer des piques bien acérées à ses homologues en délicatesse avec les règles de l’alternance.
Comme lors d’un sommet des dirigeants du bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), organisé à Niamey au Niger en 2019, où il déclarait qu’il est « important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région ».
Une sortie qui visait le président ivoirien Alassane Ouattara et du Président guinéen Alpha Condé, eux qui ont brigué un troisième mandat dans leurs pays respectifs, avec les conséquences que l’on sait pour l’un comme pour l’autre. Cette sortie pourrait en viser d’ailleurs d’autres, à l’instar d’un Faure Gnassingbé qui, non content d’avoir brigué un troisième mandat, s’en était offert un quatrième dans des conditions tout aussi controversées que les précédents. Le chien populaire a beau aboyer, la caravane Gnassingbé est passée avec ce que ce hold-up électoral a provoqué de crise socio-économique, politique ou encore sociale. Si son bilan est jugé plutôt mitigé, en raison de son incapacité à faire face à Boko Haram, son échec à résorber la corruption dans le pays, ou encore de la pénurie de nouveaux billets de banque, Buhari finit cependant sur une bonne note, lui qui n’est jusque-là impliqué dans aucune affaire de corruption.
On dira ce qu’on veut de Buhari, mais pas qu’il est boulimique d’un pouvoir qui continue de tourner la tête de certains dans la sous-région. Si seulement l’hôte de Lomé 2 pouvait prendre de la graine de ce geste démocratique à tout le moins salutaire…
Source: Le Correcteur / lecorrecteur.info
Ici au Togo, ‘Papa m’a dit de ne jamais laisser le pouvoir même si je suis hyper incompétent.’
Faure tu n’as pas HONTE? Le Burkina a changé 4 fois de présidents, le Ghana 3 fois, et le Bénin 2 fois. Mais, toi tu es toujours collé a la même chaise.
Émigoo Bé Émigoo, Chuannn!
Le Burkina a change 4 fois le Ghana 3 fois le Benin 2 fois la Cote d’ivoire 2 fois le Senegal 2 fois la Guinee 4 fois le Liberia 3 fois la Sierra lione 3 fois la Mauritaine 2 fois la Gambie 2 fois le cap-vert 4 fois la guinee Biasso 3 fois le Niger 3 fois c’est vraiment une Honte le Jeune doyen president tres mal elu a chaques elections au Togo..La CENI l’organe change d’organiser les elections n’est rien d’autre qu’une Société prive de Faure et sa petite minorite predaterice..Une CENI soutenu par l’armee tribale un seule programme maintenir a vie le fils dictateur du papa..