Alors que les chefs d’état-major des armées des pays membres de la Cédéao étudient l’option militaire contre les putschistes au Niger, plusieurs pays se mettent en retrait vis-à-vis de l’initiative.
Reportée pour « des raisons techniques » le 12 août dernier, la réunion des chefs d’état-major de la Cédéao a débuté hier jeudi dans la capitale ghanéenne. Plusieurs pays hostiles à l’idée de l’usage de la force militaire contre les putschistes nigériens sont absents à cette rencontre qui prend fin ce vendredi.
La première absence remarquée est celle du chef d’état-major du Cap-Vert. Le pays « a décliné l’invitation », rapporte RFI. Hostile à l’idée d’une intervention armée au Niger pour restaurer Mohamed Bazoum, le président José Maria Neves est plutôt favorable à une résolution de la crise au Niger par la voie « des négociations intenses et, par la voie diplomatique ».
En plus, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali n’ont pas envoyé aussi leurs chefs d’état-major à ce sommet d’Accra. Dirigés par les militaires, les trois pays ont déjà exprimé leur soutien aux putschistes du Niger, quelques jours après les sanctions de la Cédéao.
Dans un communiqué conjoint, Bamako et Ouagadougou ont indiqué qu’une intervention militaire de la Cédéao au Niger pour le retour au pouvoir de Bazoum « s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali ».
Et pourquoi le Togo y participe alors qu’on nous dit que Faure est hostile à l’usage de la force. La duplicité est vraiment la marque de fabrique du régime togolais .
Fraude Gnassingbé dort et nage toujours dans le faux.
Si nos militarés sont si forts pour aller faire la guerre au Niger pourquoi sont ils tournés en bourrique au Nord et laissent ils nos frères de la savane se faire massacrer par des fous et idiots?