Coup d’État au Niger-Le Cap-Vert rejette l’option militaire de la Cédéao

Au sein de la Cédéao, tous les chefs d’États ne sont pas favorables à une intervention militaire à Niamey, pour rétablir le président Mohamed Bazoum déchu par les militaires.

Acceptée par les uns, rejetée pars les autres ! La menace de l’usage de la force par la Cédéao faite aux putschistes de Niamey ne semble pas faire l’unanimité au sein de l’organisation intergouvernementale ouest-africain. Cette sortie du président José Maria Neves du Cap-Vert en dit long.

Si le dirigeant capverdien dit être favorable à la restauration de l’ordre constitutionnelle, il est, cependant, hostile à l’usage de la force militaire brandie par ses pairs de la Cédéao.

« Nous devons tous œuvrer pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, mais en aucun cas par une intervention militaire ou un conflit armé en ce moment », a fait savoir José Maria Neves.

A en croire le président du Cap-Vert, une résolution de la crise au Niger passera par « des négociations intenses et, par la voie diplomatique (…) car toute intervention par des moyens militaires en ce moment aggraverait la situation et transformerait la région en un espace explosif », soutient-il. Avant d’ajouter : « Le Cap-Vert pourrait difficilement intégrer une force de cette nature. »

D’après plusieurs sources, José Maria Neves s’exprimait vendredi à Fogo, une île située dans le sud du Cap-Vert. Soit deux jours après le sommet à Abuja des dirigeants du bloc ouest-africain qui ont décidé de l’activation de la force en attente. Réunion au cours de laquelle le Cap-Vert était représenté par son ambassadeur.

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