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Togo-Casque obligatoire : et si on fournissait plus de bus ?

Depuis lundi 28 août 2023, le non-port du casque par les passagers des motos à deux ou trois roues est devenu passible de sanctions au Togo. Cette mesure, bien qu’importante pour la sécurité routière, soulève des préoccupations légitimes parmi un grand nombre de citoyens, en particulier ceux qui résident à Lomé, la capitale.

Nombreux sont ceux qui dépendent des transports en commun pour leurs déplacements quotidiens et qui se retrouvent maintenant face à un dilemme : respecter la nouvelle règle ou faire face à des difficultés pour se déplacer.

Le Togo, comme de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, compte sur les motos comme principal mode de transport. Cette initiative de faire respecter le port du casque vise certainement à améliorer la sécurité des usagers de la route, mais elle soulève également des questions sur la faisabilité de cette règle pour de nombreux citoyens. Les dépenses liées à l’achat de casques peuvent représenter un fardeau financier significatif pour les individus ordinaires et les petits commerçants qui dépendent fortement des motos pour leurs activités quotidiennes.

Une alternative à cette situation pourrait être une approche proactive de la part du gouvernement togolais : fournir davantage de bus dans les différentes villes du pays. Actuellement, le principal service de bus public à Lomé, la SOTRAL, ne suffit pas à répondre aux besoins de mobilité de la population. Si le gouvernement pouvait faire encore plus d’efforts pour développer un réseau de transport en commun plus étendu et efficace, cela pourrait réduire la dépendance à l’égard des motos et, par conséquent, atténuer les problèmes liés à l’obligation de porter un casque, et donc réduire le problème d’accidents sur les routes.

Dans d’autres pays qui ont mis en place des réglementations similaires, la clé du succès a souvent été la diversification des options de transport. Des solutions telles que des bus, des tramways, des métros et des services de covoiturage ont permis aux citoyens de se déplacer dans leurs villes de manière abordable et sûre. En s’inspirant de ces exemples, le Togo pourrait envisager d’investir davantage dans des solutions de transport en commun pour offrir aux citoyens des alternatives viables aux motos.

Il est important de reconnaître l’utilité de la règle sur le port du casque pour la sécurité routière. Cependant, il est tout aussi crucial de prendre en compte les défis auxquels sont confrontés les citoyens dans leur vie quotidienne.

En investissant dans des options de transport en commun plus accessibles et en réduisant la dépendance aux motos, le Togo pourrait non seulement améliorer la sécurité routière, mais également créer un environnement de déplacement plus équilibré et favorable pour tous.

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Là-bas Lomé
August 29, 2023 2:17 pm

Quand on prend une mesure aussi drastique, c’est que normalement on a des alternatives accessibles autre que le zemidjan. Mais au Togo des analphabètes GNASSINGBE, on prend les mesures et aux alternatives des années bien après !!! L’intelligence a foutu le camp au Togo!!! À Lomé par exemple, on a les solutions pour mettre en route les transports en commun : les axes routiers Agoe-centre ville, zanguera- Centre ville, Be- centre ville, Be Kpota-centre ville, Avepizo-frontiere d’aflao, Togo 2000- Centre ville, Stade Kegue-centre ville. On a aussi les anciens rails qu’on utilise presque plus qu’on peut transformer en voies de trains de banlieue ou de Tramway !!! Il ya des solutions mais le gouvernement de bras cassés de Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE ne veut rien faire !!!

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