Togo–Pas de rentrée scolaire au Lycée du 2 Février

Les élèves inscrits au Lycée de 2 Février situé dans le quartier Agbalépédogan (Préfecture du Golfe) à Lomé, ne peuvent intégrer les salles de classes dudit établissement à cette rentrée scolaire 2023 – 2024. Le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique a pris un arrêté portant fermeture de ce lycée en raison de la vétusté des bâtiments qui risquent de s’effondrer.

« La sérénité du cadre d’études est un des facteurs clés de l’exercice du métier d’enseignant et des activités d’apprentissage ». C’est ainsi que le ministre des Enseignements primaire, secondaire et technique, Professeur Dodzi Komla KOKOROKO, introduit son communiqué daté du 25 Septembre 2023 qui vient apporter plus de lumière sur l’arrêté N°488/2023/MEPST/CAB/SG/DPSSE portant fermeture provisoire de lycée d’enseignement général dans la région Grand Lomé.

En l’espèce, c’est le Lycée du 2 Février qui est concerné comme l’indique l’article 1^er dudit arrêté en raison des « dégradations très avancées des infrastructures scolaires mettant en danger les apprenants et le personnel enseignant ». C’est ce danger imminent d’effondrement des bâtiments qui justifie la fermeture de ce lycée déjà vieux de trente-deux (32) années.

Toutefois, rassure le ministre de tutelle, les élèves inscrits audit lycée ne seront pas laissés pour compte. « Les dispositions urgentes sont prises pour le redéploiement immédiat et ordonné des élèves et des enseignants concernés dans les lycées situés à proximité que sont : le lycée de Cacavéli, le lycée de Bè-Klikamé, le lycée Avédji-Elavagnon et le lycée Agoè-Nyivé Centre ». Ce sont au total environ 1.500 élèves que vont accueillir provisoirement ces lycées.

Cette décision du ministre Dodzi Komla KOKOROKO est certainement à saluer puisqu’elle permet d’éviter une menace certaine qui pesait sur les élèves, le corps enseignant et le personnel administratif du lycée du 2 Février. Seulement, les travaux auraient pu être effectués durant la période des vacances puisque selon le communiqué du ministre « le constat [était] fait depuis les vacances ».