Un an après son arrivée au pouvoir, le bilan du capitaine Ibrahim Traoré est “très trés mitigé”, constate Francis Kpatindé, maître de conférences à Sciences Po Paris.
Il y a un an, le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir, après avoir renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Douze mois après, la situation politico-sécuritaire, semble-t-il, est plus préoccupante.
C’est l’heure du bilan de l’an 1 du pouvoir du jeune capitaine, président de transition, synonyme de chef de l’Etat burkinabé. Lorsqu’il prenait le pouvoir par un putsch, lui et sa suite justifiaient leur acte par l’incapacité du régime précédent à faire face efficacement aux groupes djihadistes sur le territoire.
A l’oeuvre, ils ne font pas mieux. C’est le constat de Francis Kpatindé, maître de conférences à Sciences Po Paris, spécialiste de l’Afrique de l’ouest.
“Un bilan très très mitigé. Le territoire n’est pas libéré bien entendu. Il y a deux millions de déplacés internes, il y a des milliers de réfugiés dans les pays voisins, surtout au nord de la Côte d’Ivoire. Il y a quand même aussi des milliers de morts”, note le chercheur. Et ce n’est pas tout.
Selon lui, “Cette situation désarticule non seulement le Burkina Faso mais aussi fragilise les pays voisins et ouvre des corridors d’accès à la mer aux djihadistes”.
Et de poursuivre: “Le régime n’arrive pas à faire ce qu’il reprochait à ses prédécesseurs, c’est-à-dire assurer la sécurité. La situation va de mal en pis. Aujourd’hui près de la moitié du territoire burkinabvé échappe au contrôle du gouvernement de la place. Et ce n’est pas avec le concours des supplétifs civils de l’armée qu’on va pouvoir faire évoluer les choses”.
Aujourd’hui, il n’y a plus de vie politique au pays des hommes intègres. La junte mise sur le tout sécuritaire. Au grand dames des partis politiques, de la société civile. Ce qui fragilise le pouvoir du capitaine “IB”. Ce dernier n’a-t-il pas dit avoir déjà déjoué un coup d’Etat militaire?
Mr Francis Kpatindé, il ne suffit pas d’être dans son bureau calfeutré et dire que les résultats sécuritaires du Capitaine Ibrahim Traoré sont mitigés. Il faut être sur le terrain de la réalité. On ne peut pas avoir de grands résultats sur 1 an après tout ce qui se passe plus de 13 ans dans la région et en tenant compte du matériel de lutte à la disposition de l’armée burkinabé. Le peuple burkinabé et le Capitaine IB font de leur mieux pour résister et lutter contre des terroriste et “djihadistes” armés par ceux que vous savez et dont vous ne voulez dire aucun mot.
On voit que tu es raisonne comme un fanatique. Francis KPATINDE est un enseignant chercheur comme tous les chercheurs du monde qui ont pour objectif de faire des recherches et des critiques et faire évoluer les choses.
Ce capitaine avait dit qu’en 3 mois il fera ce que les autres n’ont pas fait.
Justement quand on reproche aux autres leurs tares, ce qu’on doit faire mieux et si on fait pire, c’est qu’on mérite la prison.
Publiez vos sources de ce qu’a dit le Capitaine Traoré Ibrahim et après on discutera. C’est facile de débiter sans preuves.
Vous dites “Francis KPATINDE est un enseignant chercheur”, il ne fait que répeter les infos du Quai d’Orsay ! Pauvre de lui. Parce qu’il est du Bénin, il devient de facto, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest ?
On voit que la Néo-Colonisation a de beaux jours devant elle.
L’Université d’Abomey-Calavi, au Bénin, a besoin des Enseignants-Chercheurs, Mr Kpatindé fait quoi à Paris : veut-il devenir Blanc ?
Les “sources” pullulent sur la toile, allez voir et lire le 1er discours du capitaine a sa prise de pouvoir: il s’engageait a regler les problemes securitaires en 3 mois pour faire pire que ses 2 predecessurs au final….Le Professeur n’a rien invente mais il est plus facile pour vous de s’attaquer a l’auteur avec des formules et rethoriques toutes faites que de demonter ce qu’il dit comme beaucoup d’intervenants sur ce site.
Tu le dis bien.
Laisses ce Togo. Un grand professeur est une personne qui evolue académiquement à partir de ses recherches évaluées par ses paires mêmes des autres pays autres que la France.
Dire qu’un prof d’université est un perroquet, il faut être un inculte comme ce Togo pour le penser.
Si ce monsieur TOGO a été étudiant et formé par de vrais enseignants chercheurs, il ne viendrait pas étaler ces limites ici.