Ils sont nombreux à prêter à Franck Biya, le fils aîné du président camerounais, des ambitions de succéder à son père à la tête du pays.
Franck Biya, 52 ans, ambitionne-t-il de succéder à son père ? Toujours est-il qu’une partie de ses compatriotes soupçonnent la préparation d’une succession dynastique. L’intéressé lui-même, par ses comportements de ces dernières semaines, en rajoutent aux polémiques.
Son dernier acte en date n’est autre que sa participation à une réunion politique du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir. C’était à Nice le 6 novembre, jour anniversaire des 40 ans de pouvoir de son père.
Dans cette vidéo qui circule sur la toile, le fils aîné de Paul Biya, déclare que son père est « le leader naturel du parti ». « Il est important que l’on ne brouille absolument pas le message, nous devons rester dans son sillage et tenter de l’accompagner », ajoute-t-il.
Une manière de brouiller les pistes ? En tout cas, pour le moment, il se montre prudent. Toutefois, depuis quelques semaines, il sort peu à peu de l’ombre de son géniteur, comme sa visite sur le site du drame de Mbankolo à Yaoundé où plusieurs dizaines de personnes sont décédés dans une coulée de boue.
Au Cameroun, Franck Biya a des inconditionnels. Des associations existent, s’emploient pour qu’il succède à son père, âgé aujourd’hui de 90 ans. Franchira-t-il le pas ?