«Les dirigeants togolais sont incapables de respecter les dispositions constitutionnelles votées par eux-mêmes. En l´absence d´institutions fortes et de contre-pouvoir, tout se limite finalement à la volonté d´un seul homme qui décide au gré de ses humeurs. On se retrouve finalement avec des institutions hémiplégiques. Tenez, cela fait bientôt plus de trois ans que les membres actuels de la HAAC sont en fin de mandat. Depuis trois ans on a de la peine à nommer de nouveaux membres; est-ce normal dans une République? La CNDH se trouve dans le même cas. HAPLUCIA également. Le DG de la SAFER est en fin de mandat depuis deux ou trois, mais toujours à son poste. Le DG du PAL est en poste depuis plus de 15 ans. En pleine réunion il dort…» (Ferdinand Ayité, journaliste togolais en exil)