La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est longtemps restée sourde aux appels des acteurs politiques à la publication d’un chronogramme officiel des étapes du processus électoral. Mais en croire le rapport du dernier Conseil des Ministres, il est « enjoint » à l’institution la production de ce chronogramme tant réclamé.
« Il appartient désormais à la Commission Electorale Nationale Indépendante de proposer un chronogramme pour l’organisation des élections régionales et législatives » peut-on lire dans le document portant compte-rendu du Conseil des Ministres du 25 Novembre 2023.
C’est dire que jusqu’à présent, la CENI ne dispose d’aucun chronogramme devant diriger ses opérations en vue de la tenue des prochaines élections législatives et régionales. De cette situation, il est possible de tirer plusieurs conséquences.
L’une de celles-ci est qu’en absence d’un chronogramme précis et d’une date butoir, la CENI aurait pu procéder à la reprise des opérations de recensement dans la zone 1 qui a vu plusieurs citoyens être empêchés de s’inscrire par défaut de temps notamment. Malgré l’unanimité assez rare de toute la classe politique pour une autre séance d’enrôlement des électeurs dans cette partie du territoire togolais, la CENI est demeurée inflexible dans son refus.
Le train de la CENI ne fait pas de marche en arrière comme le disait un acteur politique togolais. Avec l’officialisation d’une date butoir voulue par le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, il n’y a pas de doute que la CENI va désormais se hâter de produire un chronogramme afin de fixer toute la classe politique sur les dispositions à prendre au niveau de leur quartier général.
La CENI une societe prive de Faure sa candidature de Faure doit etre rejetter..