Les membres du Cadre permanent de concertation (CPC) étaient à nouveau en discussion ce mercredi 13 décembre. Le dialogue porte principalement sur le découpage électoral.
Créé en 2020, au lendemain de l’élection présidentielle, et ayant pour rôle de faire des propositions relatives aux sujets importants au gouvernement, le CPC a repris ses travaux hier mercredi à Lomé. La majorité et l’opposition se sont retrouvées pour parler du fichier et du découpage électoral, des conditions dans lesquelles s’organiseront les élections législatives et régionales, censées se tenir avant la fin du premier trimestre 2024.
« Je crois que nous sommes allés sur une proposition que notre alliance a faite. On a 117 communes, il faut aller sur cette base-là, pour qu’il y ait au moins un député par commune. Afin que la représentation du pays soit équitable », souhaite Traoré Tchassona, le patron du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD).
Membre de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, et président de la séance, le député Pacôme Yawovi Adjourouvi, déclare à la sortie des travaux que « Ce sont des pistes de réflexion que nous allons travailler », ajoutant que « personne n’est contre l’élargissement ou l’augmentation du nombre de députés ».
Et d’enchaîner : « Personne n’est contre aussi sur la représentation des territoires. Mais nous disons que ça ne peut pas être que sur la base de la démographie».
A l’Alliance nationale pour le changement (ANC), la question du découpage électorale est au centre des accusations portées contre le pouvoir cinquantenaire. Kwami Manti, son Secrétaire général, dit être « heureux que cette question ait attiré l’attention du CPC et qu’on a accepté d’en parler ». L’opposant espère « que ce problème va être réglé en tenant compte du principal critère, qui est la démographie ».
Reste à savoir si la question du découpage électoral trouvera un consensus. Les acteurs se donnent rendez-vous la semaine prochaine pour poursuivre les discussions.