Le Gabon reste suspendu jusqu’à nouvel ordre des activités de la CEEAC. Ainsi ont décidé les chefs d’État de cette institution d’intégration régionale à l’issue du sommet tenu vendredi à Djibolho en Guinée Équatoriale. Mais le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition gabonaise n’est pas rentré bredouille à Libreville.
C’est une douche froide pour les dirigeants de la transition gabonaise. Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a travaillé durement pour obtenir la levée des sanctions de la CEEAC prises contre son pays au lendemain du coup d’État du 30 août dernier. Oligui Nguema a fait le tour des capitales des pays membres de l’organisation, sauf Luanda.
Au sommet de Djibolho, le président gabonais a rappelé les circonstances du putsch qu’il désigne par « coup de la libération » et rappelé le chronogramme de la transition qui durera deux ans. Cela n’a pas suffi pour convaincre les cinq autres chefs d’État présents au sommet. Ils ont décidé de maintenir la suspension du Gabon des activités de l’organisation jusqu’à un retour à l’ordre constitutionnel.
En revanche, ils ont décidé de suspendre la délocalisation du siège de la CEEAC de Libreville vers Malabo suite au climat de paix qui règne au Gabon et le caractère inclusif de la transition. Le président centrafricain, Fausti- Archange Touadéra reste facilitateur de la situation gabonaise. La CEEAC lui accordera un budget pour mener à bien sa mission.
Avec RFI