Le gouvernement a décidé de consacrer un musée aux Nanas Benz, ces femmes de grande dignité qui ont soutenu l’Etat togolais dans les moments difficiles et qui ont été les premières ambassadrices du Togo à travers le monde.
L’opposant Nathaniel Olympio du Parti des Togolais salue cette initiative du gouvernement, celle de rend hommage à ces femmes célèbres qui ont marqué la vie socioéconomique du pays pendant des décennies. « Il était temps qu’un hommage permanent leur soit ainsi rendu. Rendons hommage aux Nanas Benz qui habillent les Togolaises et les Togolais depuis plus d’un demi-siècle. Mais au-delà de l’effet d’annonce, ce projet doit surtout voir le jour », a souhaité l’ex-leader de la C14.
Nathaniel Olympio estime que cette « bonne décision » ne doit pas faire tomber dans l’oubli la triste affaire des incendies des marchés (Lomé et Kara) qui a ébranlé le pays en janvier 2013. Affaire jusqu’ici non élucidée. Les pyromanes courent toujours les rues.
« Il ne faut juste pas que cette bonne décision fasse oublier les héritières qui attendent toujours la vérité sur l’incendie qui a fait partir en fumé le marché de Kara et particulièrement celui de Lomé, lieu historique de travail des Nanas Benz. C’était un héritage et un patrimoine national », a-t-il ajouté.
Dans le cadre de la construction de ce musée, le ministère de la Culture et du Tourisme a d’ailleurs lancé en ce sens jusqu’au 10 janvier prochain, un avis de concours d’idées architecturales, pour la rénovation et l’extension d’un bâtiment colonial.
L’appel, ouvert aux architectes, cabinets ou groupements, installés au Togo ou dans l’un des pays éligibles, permettra d’attribuer la maîtrise d’œuvre pour la conception du site.
Quelle idée farfelue!
Quand on a été incapable de faire muter ces battantes vers un stand économique supérieur qui les eût permis de dominer actuellement le commerce togolais en damnant le pion aux commerçants étrangers véreux – dont les voraces libanais -, et qu’on a été capable de faire incendier leurs outils de travail (les grands Marchés), il est indécent voire sacrilège de proposer un “musée” (dont on ignore jusqu’à l’étymologie)! Pour y mettre quoi? Les cendres de leurs marchandises incendiées sans doute! Honte au Néron des Tropiques!
Elles n’était pas toutes de vertueuses femmes d’affaires. Elles versaient des salaires de misère à leurs employés, que – dis – je ? à leurs esclaves. Certaines se faisaient démonter par Eyadéma et des officiers des FAT. En 1995, elles n’étaient pas du côté des malheureux !