À la suite de l’incendie du marché d’Agoè-Assiyéyé (Commune d’Agoè-Nyivé 1) à Lomé, le gouvernement a tenu plusieurs rencontres de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, dans le but d’accompagner les sinistrés pour la reprise de leurs activités.
Parmi les fameuses mesures prises par le gouvernement pour soulager les victimes, on peut citer l’aménagement d’un site provisoire du marché au lieu-dit Togo-grain dans la Commune d’Agoè-Nyivé 1, l’accord sur un moratoire d’un an sur le remboursement des encours de crédit à la date du sinistre, la mise en place d’un crédit relais à taux 0% pour faciliter la reconstitution du capital.
L’Etat dit avoir également accordé l’extension à titre exceptionnel du programme Assurance du FNFI à hauteur de 50% pour toutes les victimes et de 100% pour les bénéficiaires du programme du FNFI et l’ouverture du guichet de refinancement pour tous les services financiers décentralisés intervenant sur le marché sinistré.
Quid des victimes des autres marchés brûlés ?
Les actions entreprises par le gouvernement togolais en faveur des sinistrés du marché d’Agoè-Nyivé suscitent des interrogations, d’autant plus que ce marché n’est pas le seul du pays à avoir été dévasté par un incendie. Il y a exactement 11 ans, les commerçants des marchés de Kara et de Lomé ont également subi le même drame. Cependant, jusqu’à présent, aucune mesure concrète n’a été prise pour les soutenir. Pareil pour les sinistrés du marché de Hanoukopé (dans le Golfe 4).