Pour la France aussi, le principal soutien du M23 n’est autre que le Rwanda. Elle lui demande de « cesser tout soutien » aux rebelles actifs à l’est de la RDC.
Ce mardi 20 février, Paris a été un peu plus clair : le Rwanda doit « cesser » de soutenir les rebelles du M23. Une position officielle assumée par le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans ledit document, le Quai d’Orsay exige que Kigali se retire « du territoire congolais », affirmant sa préoccupation « par la situation dans l’est, en particulier autour de Goma et de Saké ».
« …les atteintes à l’intégrité territoriale de la RDC sont inadmissibles », insiste Paris, sommant le groupe rebelle de « cesser le combat immédiatement, et se retirer de toutes les zones qu’il occupe ».
A Kinshasa, le ministère des Affaires étrangères demande que « les forces armées congolaises (cessent) toute collaboration avec les FDLR ».
Avec cette position, la France rejoint ainsi les Américains. Ceux-ci ont condamné la montée des violences perpétrées par les rebelles du M23. Washington demande à Paul Kagamé, le président rwandais de « retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils, des soldats de la force de l’ONU et des humanitaires ».