Lancé en 2018, le logiciel Toka est au cœur de la controverse en raison de sa capacité à s’infiltrer dans la vie privée des citoyens du monde et ce, contre les principes des droits de l’homme.
Toka est décrit comme outil ayant la capacité d’accéder à diverses caméras de surveillance vidéo, y compris celles utilisées pour la sécurité publique, les caméras domestiques et même celles intégrées aux téléphones portables.
Selon les informations, il peut également compromettre et prendre le contrôle de ces caméras, facilitant ainsi la localisation d’appareils dans un périmètre donné et la surveillance en temps réel.
Cependant, l’utilisation de tels outils soulève des préoccupations majeures en matière de vie privée et de droits de l’homme, notamment lorsque ces programmes sont détournés de leur objectif initial pour surveiller les opposants politiques, les leaders religieux, les militants des droits de l’homme et les journalistes.
Le quotidien Liberté faisant cas du Togo avec le scandale lié au logiciel Pegasus en 2021 dans une publication sur le sujet, se demande si le gouvernement togolais “va-t-il acquérir aussi ce nouveau logiciel ? “.