L’Italie est sur le point de légaliser la castration chimique pour les violeurs et les pédophiles, une mesure controversée qui suscite des réactions négatives de la part des groupes d’opposition.
Enrico Borghi, membre du parti centriste Italia Viva, et Simona Bonafè, du Parti démocrate, ont exprimé leurs inquiétudes, qualifiant cette proposition d’extrémiste et inconstitutionnelle, mettant en avant la violation des droits de l’homme et des principes juridiques fondamentaux.
La nouvelle loi, soutenue par le gouvernement de droite de la Première ministre Giorgia Meloni, permettrait aux délinquants sexuels de choisir ce traitement plutôt que l’emprisonnement, avec un accent sur la réduction du risque de récidive.
Cependant, la création d’une commission parlementaire le 18 septembre pour établir les réglementations entourant ce traitement a intensifié le débat sur l’éthique et l’efficacité de telles mesures dans le cadre de la justice.