« Cette constitution nous a été imposée, nous devons faire avec. La contestation de pure forme, ce n’est pas ça qui va faire reculer le régime. L’opposition doit accepter que cette constitution est désormais en vigueur ». Ainsi avait déclaré Antoine Folly, délégué national de l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo), lors d’une sortie, le 24 août dernier, sur une radio privée de la place. Mais en convention en début du mois, l’UDS-Togo a revu sa position.
Dans un communiqué publié à l’issue des travaux, le parti a plutôt condamné cette Constitution, dénonçant son imposition par le régime en place. L’UDS-Togo a également formulé plusieurs recommandations, appelant l’opposition à former un bloc (sic) pour résister de manière stratégique à ce qu’il qualifie de dérive monarchique du pouvoir.