Un accord-cadre de coopération entre l’Université de Lomé et celle de Strasbourg (France), en vigueur depuis 2020, renforce les liens académiques et scientifiques entre les deux institutions.
En mission d’enseignement au début de ce mois de novembre à Lomé, le Professeur Guy Mensah-Nyagan, l’un des principaux acteurs de cette coopération, a échangé avec le président de l’Université de Lomé, le Professeur Adama Kpodar. Ensemble, ils ont revisité l’un des projets phares de ce partenariat : la création d’une animalerie aux normes internationales à l’Université de Lomé. Cette structure serait conforme aux exigences de recherche et de formation préclinique et translationnelle de pointe, visant à faciliter le transfert des données issues des modèles expérimentaux vers la clinique humaine.
Dans le but d’éclairer les acteurs concernés sur l’importance de ce projet d’animalerie, le Directeur de l’information, des relations extérieures, de la coopération et des prestations de services, le Professeur Koffi Nutefé Tsigbe, a organisé, sur instruction du Président de l’Université de Lomé, une conférence le 12 novembre. Cet événement, à l’attention des enseignants-chercheurs de la Faculté des Sciences (FDS) et de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS), portait sur le thème : « Recherche biomédicale et translationnelle à l’UL : continuum et complémentarité entre la FDS et la FSS ».
Au cours de sa présentation, le Professeur Guy Mensah-Nyagan a détaillé la proposition de construction de cette animalerie répondant aux normes internationales. Une fois établie, elle permettra aux chercheurs togolais de mener des recherches sur des maladies dont les études précliniques nécessitent des modèles animaux. En outre, elle offrira aux chercheurs un cadre optimal pour valider leurs résultats, facilitant ainsi leur transfert vers l’application clinique humaine.
L’objectif de cette animalerie est de contribuer à l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge médicale de certaines pathologies préoccupantes. Elle favorisera également l’avancement de la recherche en s’appuyant sur les ressources locales, notamment pour le développement de phyto-médicaments et de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Pour rappel, l’accord-cadre de coopération entre l’Université de Strasbourg et l’Université de Lomé se structure autour de deux axes principaux : (i) la neurophysiologie expérimentale, préclinique et clinique, axée sur la recherche translationnelle avancée concernant les maladies du système nerveux afin d’améliorer le diagnostic, les traitements, et le suivi des patients, et (ii) les domaines de l’écologie, de l’éthologie, et de l’écotoxicologie.