Le décès tragique de Pascal ADOKO, survenu ce 11 mars 2025, a profondément ébranlé la classe politique togolaise, notamment l’opposition, qui perd un acteur de grande valeur. Dans un hommage émouvant, Fulbert Sassou ATTISSO, Président de Togo Autrement, met en lumière la contribution inestimable de l’ancien secrétaire général adjoint de la CDPA, un homme de conviction, de respect et d’intégrité, dont l’héritage politique continuera d’inspirer les générations futures.
Par Fulbert Sassou ATTISSO
Président de Togo Autrement
La triste nouvelle du décès de Pascal ADOKO, passée en boucle dans les médias nationaux ce mardi 11 Mars 2025, a révélé à quel point le personnage était important. Le deuil causé par sa disparition a étreint la classe politique toute entière et surtout l’opposition ; il a appris à tous la leçon que la vie n’est rien. Tous les acteurs politiques parlent d’une grosse perte pour la classe politique et le Togo.
Quand on écoute les uns et les autres parler avec douleur et regret de la mort de Pascal ADOKO, l’unanimité est faite que le défunt était un acteur politique majeur.
Pascal ADOKO était d’une dimension politique infinie et possédait toute l’historicité de la vie politique togolaise. Ses compétences intellectuelles étaient distillées dans une éloquence qui faisait de ses débats et interventions des symphonies inachevées. Mais l’homme avait tellement d’humilité et de retenue qu’il ne voulait pas occuper les premières places ni se faire remarquer. Et pourtant, tout le monde reconnaît ses capacités et ses valeurs qu’on retrouve chez de rares acteurs politiques au Togo.
Pascal ADOKO était un homme de conviction ; il était un opposant dans l’âme à l’injustice et à la dictature. Constant, pondéré et intègre, il n’a jamais changé de langage ni de position politique.
Secrétaire général adjoint de la CDPA, Conseiller municipal de la Commune de Zio 1 et Vice-président du CPC (Cadre Permanent de Concertation), Pascal ADOKO a combattu le bon combat dans le respect de ses collègues et de ses adversaires politiques. Cette personnalité aurait vécu plus longtemps pour apporter davantage à la classe politique et surtout pour former les générations futures.
Comme on le dit » les grands Hommes ne meurent pas ils fécondent l’avenir « . Que l’exemple de cet acteur politique majeur qui, malgré ses capacités, exprimait l’humilité, le respect de l’autre et la retenue, soit suivi par d’autres acteurs pour que la paix règne au Togo.
Adieu cher collègue
