Dans une déclaration, la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), présidée par le Dr Emmanuel Sogadji, réagit à l’exclusion de 43 élèves accusés d’avoir enceinté des élèves-filles dans des établissements de la DRE Plateaux Ouest. Bien que ces élèves puissent poursuivre leur scolarité dans d’autres régions éducatives et passer leurs examens sans entraves, la LCT appelle les directions régionales de l’éducation à garantir leur inscription dans leurs nouvelles régions. L’organisation plaide également pour un dialogue ouvert entre les acteurs de l’éducation sur les questions de sexualité et de responsabilité. Lisez!
DECLARATION DE LA LIGUE DES CONSOMMATEURS DU TOGO (LCT)
Relatif à l’exclusion des élèves des établissements de la DRE Plateaux Ouest
La Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) souhaite exprimer son indignation face à l’ampleur croissante du phénomène des élèves enceintes dans nos écoles. Ce fléau, qui touche de nombreuses jeunes filles, est symptomatique de problèmes sociétaux plus larges qui nécessitent une attention urgente et collective.
Nous comprenons l’indignation généralisée que suscite cette affaire au sein de la population. Il est normal que les citoyens se sentent concernés et révoltés par cette situation, qui remet en question l’avenir de nos jeunes et la qualité de notre système éducatif. Cependant, nous tenons à souligner que les sanctions, bien qu’elles puissent sembler nécessaires, ne peuvent à elles seules résoudre ce probléme complexe.
Il est impératif que les parents d’élèves prennent conscience de leur rôle fondamental dans l’éducation de leurs enfants. Renforcer l’éducation au sein des familles est essentiel pour prévenir de telles situations. Les parents doivent être des acteurs engagés, en instaurant un dialogue ouvert sur les enjeux de la sexualité et de la responsabilité.
Sur la base des informations reçues de la Direction Régionale de l’Éducation (DRE) et de sa hiérarchie, il ressort que les élèves concernés ont la possibilité de s’inscrire dans d’autres régions éducatives et de passer leurs examens sans être inquiétés. De plus, les élèves en classe de passage peuvent également faire valoir leurs acquis du premier trimestre, afin de garantir leur droit à une éducation continue et équitable. Pour cela, il est crucial que les autorités compétentes garantissent aux enfants concernés la possibilité de s’inscrire dans les écoles de leur choix, qu’elles soient publiques ou privées.
Nous partageons les peines de certains parents qui soient contraints de déplacer leurs enfants hors de la région d’éducation concernée en raison de ces circonstances. Cela engendre des difficultés supplémentaires pour les élèves et leurs familles.
La LCT exhorte toutes les directions régionales de l’éducation à garantir à ces élèves leurs inscriptions dans leurs régions d’accueil. Il est de notre devoir de veiller à ce que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité, sans discrimination ni entrave.
En conclusion, la LCT appelle à une mobilisation générale pour aborder ce phénomène avec sérieux et compassion. Ensemble, nous pouvons cœuvrer pour un avenir meilleur pour nos enfants, où ils pourront grandir en toute sécurité et épanouissement.
Fait à Lomé, le 12 mars 2025
Pour la LCT
Le Président
Dr Emmanuel SOGADJI
Un dialogue sur la sexualité !!! Les parents des filles enceintes sont, peut-être, contents d’être grands-parents… Ne soyons pas plus royalistes que le roi. Les parents doivent être responsabilisés, surtout les mamans… Elles doivent mieux encadrer leurs enfants précoces sexuellement.