Lors d’une récente rencontre avec les militants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) à Lomé, Jean-Pierre Fabre, figure de proue du parti, a abordé avec sérénité la vague de démissions et de défections qui touche son organisation. Face à ces départs, le leader de l’opposition togolaise a adopté un ton résolu, refusant de les percevoir comme un signe de faiblesse.
« On attend parler de démission, de défection. Ce sont des choses normales dans la vie d’un parti vivant », a-t-il déclaré, comparant ces soubresauts à des vents contraires qui ne sauraient détourner l’ANC de sa trajectoire.
Le président national de l’ANC a également pointé du doigt des manœuvres extérieures visant à déstabiliser l’appareil de son parti, comme des bourrasques orchestrées pour faire vaciller l’avion de l’opposition. « Les manœuvres de déstabilisation montrent que le pouvoir en place n’est pas tranquille avec l’ANC. Nous faisons notre travail d’opposition réelle. Rien ne nous impressionne. Le parti est debout », a-t-il martelé, sa voix ferme résonnant auprès des militants comme un appel à garder le cap.
Réaffirmant la solidité de l’ANC, il a insisté sur sa capacité à voler plus haut malgré les perturbations. « Les manœuvres de déstabilisation montrent que le pouvoir en place n’est pas tranquille avec l’ANC. L’ANC fait son travail d’opposition réelle. Le reste ne doit pas nous impressionner ni nous intimider. Le parti est debout pour affronter toutes les manœuvres de déstabilisation. Cela témoigne de la vitalité de l’ANC », a-t-il ajouté, soulignant que ces turbulences ne font que prouver la vigueur de son parti dans le ciel politique togolais.
Abordant la révision des listes électorales, Jean-Pierre Fabre a dénoncé une stratégie délibérée visant à marginaliser l’opposition. « Les processus électoraux sont organisés pour empêcher l’opposition de participer aux scrutins, et cela s’est encore vérifié », a-t-il indiqué. Il a notamment critiqué la prorogation d’une seule journée accordée pour la révision des listes dans la zone 1, jugée insuffisante par l’ANC. Le parti a adressé une correspondance au gouvernement pour exiger une meilleure préparation du processus électoral, plaidant pour une co-organisation des élections par l’opposition et le parti au pouvoir. « Nous voulons des élections inclusives, préparées conjointement pour garantir leur transparence », a insisté Fabre.
En mobilisant ses militants, le leader de l’ANC les a exhortés à se rendre nombreux au meeting prévu le 27 avril sur le terrain d’Akassimé, afin de renforcer la dynamique du parti face aux défis électoraux à venir.