Au Togo, les résultats provisoires des élections législatives, entachées de multiples irrégularités, donnent 5 sièges à l’opposition. La question qui se pose est de savoir si cette dernière occupera ces 5 sièges lors de la prochaine session de droit.
Lors d’une conférence de presse à Lomé lundi, Me Dodji Apévon des Forces Démocratiques pour la République (FDR), l’un des opposants élus lors de ces élections législatives, a été interrogé à ce sujet. Il a laissé entendre que l’opposition se concertera pour décider de la marche à suivre.
« Nous allons nous concerter pour déterminer notre stratégie concernant ces sièges. Même si nous ne sommes que 5 opposants à siéger, nous continuerons à organiser la résistance. L’opposition doit renaître de ses cendres. Ils pensent nous humilier, mais ce sont eux qui seront véritablement à plaindre, et leur humiliation sera plus retentissante demain », a averti Me Apévon.
Selon l’opposant, les élections du 29 avril 2024 au Togo ont été caractérisées par la fraude, la violence et la barbarie. « Ce qui s’est passé ce 29 avril ne peut pas être qualifié d’élection. Les gens ont été victimes de violences, c’était du gangstérisme. Si l’on considère ce qui s’est passé à travers tout le pays, il est impossible de parler d’élections. Il n’y a pas eu d’élection. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas du tout été indépendante. Ces personnes n’ont aucune honte », a-t-il ajouté.
Il convient de rappeler que les résultats officiels n’ont pas encore été proclamés par la Cour Constitutionnelle.