Togo : Entre 2020 et 2025, 11 personnes sont décédées en prison après avoir subi la torture et des traitements cruels, inhumains, selon l’ASVITTO

Au Togo, des organisations de la société civile, à l’instar de l’ASVITTO, ne cessent de dénoncer les traitements inhumains et dégradants dont sont victimes les prisonniers politiques dans leurs différents lieux de détention.

Sur sa page X, l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) tire la sonnette d’alarme sur ce phénomène. L’organisation aurait enregistré, « entre 2020 et 2025, 11 personnes victimes de la torture et des traitements cruels, inhumains et dégradants qui sont décédées en détention, dont 10 prisonniers politiques ».

Parmi eux, figure feu Karrou Wawim, décédé ce week-end des suites d’une longue maladie. Né le 7 août 1984 à Kara, électronicien de profession et père de deux enfants, ce militant du regroupement politique de l’opposition, dénommé la Coalition des 14, a été arrêté lors des manifestations de 2018, puis jeté en prison sans aucune forme de procès. Ce n’est que le 03 février 2025 qu’il a été jugé avec 13 autres codétenus, tous condamnés à 10 ans de prison.

« Au regard de ces faits et vu l’indifférence, l’insouciance et l’insensibilité du Chef de l’État et du Gouvernement, il est permis de conclure que la torture est érigée en méthode de gouvernance pour la conservation du pouvoir. Cette situation porte de graves préjudices sur la sécurité et la protection de l’intégrité physique des populations », dénonce l’ASVITTO.

L’ASVITTO implore les pressions des puissances occidentales en vue de faire cesser ces actes déshumanisants sur le peuple togolais.

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