L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) désapprouve complètement l’arrestation et la détention « arbitraire » de l’opposant Djimon Oré. Dans un communiqué, la formation politique du Prof. Aimé Gogué monte au créneau et exige la libération du président Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD). Lecture.
COMMUNIQUE
C’est avec regrets que l’ADDI a appris le 29 avril 2021, l’interpellation de monsieur Djimon Oré, Président du parti politique Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD), par les forces de sécurité et détenu dans les locaux du SCRIC. Cette interpellation, qui serait motivée par les propos que monsieur Djimon Oré aurait tenus le 26 avril dans le cadre de la commémoration de la fête de l’indépendance de notre pays, n’est pas de nature à favoriser l’apaisement du climat politique dans le pays.
Tout en rappelant que personne ne doit être au-dessus de la loi, l’ADDI condamne la manière irrégulière dans laquelle cette interpellation a été effectuée sans mandat. La persistance du régime UNIR à recourir à ces méthodes qui violent les lois de la République, sape les garanties de l’état de droit et ramène notre pays en arrière sur le plan démocratique.
L’ADDI demande en conséquence la libération du président du Front des Patriotes pour la Démocratie, monsieur Djimon Oré. L’ADDI appelle le Gouvernement togolais, les organismes de défense des droits de l’homme et tous les partenaires du Togo à œuvrer pour le respect des droits de l’homme et la liberté d’opinion acquis si chèrement.
Fait à Lomé, le 4 mai 2021
Pour le Bureau National,
Le Président National
Prof Tchabouré Aimé GOGUE
Les leaders togolais doivent decroiser les jambes, se mettre debout pour mener une vraie lutte pour exiger la liberté du peuple togolais, je ne conçois pas qu’ils sont tous dans leur salon et exigent la libération d’un homme qui veut le bien du peuple.
Comme dit l’adage : Qui se ressemble s’assemble. Les opposants doivent se soutenir surtout dans les moments difficiles. C’est vrai aussi que l’opposition togolaise est très diverse, mais, il faille que les responsables des partis politiques de l’opposition togolaise doit chercher à recadrer un tant soit peu les brebis galeuses dans peut être le cadre du chef de file de l’opposition (CFO), qui il faut le rappeler est une institution de la République. Il faut rappeler aux uns et aux autres que nous sommes dans un État de droit, et que comme tel chacun doit se conformer à la loi et rien d’autres. Ce n’est pas parce qu’on est opposant qu’on peut se permettre de dire certains propos qui ne sont pas vrais dans le seul but de faire la politique politicienne. Aujourd’hui, on sait clairement que ce ne sont pas tous les opposants qui veulent faire une politique constructive. Un grand nombre sont sans nul doute sont de très grands opportunistes qui ne cherchent que leurs intérêts personnels et à bien voir l’ancien ministre de la communication Djimon Oré en fait partie.