Dans les dix prochaines années, deux millions de filles risques d’être victimes des mutilations génitales féminines (MGF), a alerté le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Même si en 2019, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a noté des avancées significatives dans la lutte contre ce fléau, la prévalence des mutilations génitales féminines ayant régressé de 25% entre 2000 et 2018, avait-on signalé, la bataille est loin d’être gagnée.
Sur son canal Telegram ce mardi, le bureau de l’UNICEF au Togo indique que « deux millions de cas supplémentaires dans le monde de mutilations génitales féminines pourraient se produire au cours de la prochaine décennie ». La crise sanitaire ayant chambouler les programmes de lutte contre ce mal, « parce que la COVID-19 oblige les écoles à fermer et perturbe les programmes qui contribuent à protéger les filles contre ces pratiques néfastes »
Face à cette menace, l’agence de l’ONU consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants appelle à se mobiliser. « Nous devons agir maintenant pour empêcher que cela ne se produise », a-t-elle ajouté.
En 2019, le patron de l’ONU avait déjà appelé les États à se mobiliser pour « éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030 ».