La Coordination de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) exige du ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, la réparation de l’injustice causée par la décision de son collègue en charge des Enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko, à l’endroit des 1345 chefs d’établissement sanctionnés.
Cette requête, l’organisation l’a exprimé vendredi dernier à l’endroit du ministre Gilbert Bawara dans un recours en annulation des sanctions infligées aux chefs d’établissements dans le cadre de la grève tenue par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN), les 3 et 4 novembre 2021.
Pour la Coordination, la décision du ministre Kokoroko traduit un abus d’autorité et présente des incohérences dans la forme et dans le fond. Ceci, après analyse des faits, et fort des dispositions de l’article 7b de la LOI N°2013-002 du 21/01/2013 PORTANT STATUT GÉNÉRAL DE LA FONCTION PUBLIQUE TOGOLAISE.
Elle marque par ailleurs que « les 1345 chefs d’établissement ont été sanctionnés non pas pour avoir observé le mot d’ordre de grève, mais plutôt pour insubordination ».
Ceci dit, après analyse de certains articles du statut général de la fonction publique, la Coordination de la Synergie des travailleurs du Togo, dans son recours, a invité le ministre Gilbert Bawara à prendre toutes les dispositions pour réparer l’injustice causée par la décision de son collègue des Enseignements primaire et secondaire.
La STT exige en outre que les deux arrêtés mettant fin aux fonctions des chefs d’établissements soient purement et simplement rapportés au motif de non-respect des procédures en la matière afin de rétablir l’équité et la justice.