Le Président sénégalais Macky Sall a récemment fait augmenter les salaires des agents de santé. A partir du début juin de cette année jusqu’en 2024, les salaires de ces travailleurs seront haussés de 175 mille à 250 mille F CFA. Pas moins de huit mille agents (qu’il s’agisse des médecins, pharmaciens et autres chirurgiens-dentistes) ont donc de quoi faire face aux soucis de logement, au risque santé et bien d’autres aléas.
«Les travailleurs de la santé sont très importants aux yeux de la société. L’État reconnaît bien cela. Je remercie les syndicats qui ont bien compris les efforts énormes que nous sommes en train de réaliser. Le Président Macky Sall a tenu à ce que tous les acteurs fassent le nécessaire afin de régler définitivement les problèmes», s’est félicité Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du budget, qui a presque montré le dessous des cartes du gouvernement dont il fait partie : «Au cours de cette année 2022, beaucoup d’efforts seront faits, ainsi qu’en 2023, pour finir ses engagements en 2024». L’attachement du Président sénégalais à l’amélioration du pouvoir d’achat des agents publics n’est plus à démontrer, pas plus que les mesures sociales qu’il a et continue de prendre à l’endroit des populations mises à rude épreuve depuis l’apparition de la crise sanitaire.
Il nous souvient qu’à la mi- février de cette année, 98, 8 milliards ont été mis sur la table pour désamorcer la crise scolaire. Résultat, on n’a plus entendu les enseignants grogner. Même si beaucoup voient dans les actions du successeur de Abdoulaye Wade des desseins électoralistes, (à cause des élections législatives qui se dérouleront le 31 juillet prochain afin de renouveler pour cinq (5) ans les cent soixante-cinq (165) membres de l’assemblée nationale du Sénégal), ces actes forcent le respect. Au Togo, quand les citoyens crient famine, les autorités se bornent à un soit disant plafonnement des prix de vente des produits de première nécessité, sans enclencher des actions sociales à même de soulager des couches sociales comme on en a entendu et vu dans des pays voisins. Aux grèves des enseignants, le gouvernement répond par des incarcérations et des limogeages, sans toutefois régler les problèmes légitimement posés par le monde enseignant. Côté santé, c’est le bazar. Encore faudrait-il qu’il y ait un seul scanner dans un hôpital public. L’impression que le Togo est gouverné à tâtons se confirme de jour en jour. Si Faure Gnassingbé pouvait prendre exemple sur ses pairs !
DKM
Source : Le Correcteur / lecorrecteur.info