L’annonce récente de l’Union Nationale des Orpailleurs de Guinée (UNOG) d’offrir 8 000 plants et 20 points d’adduction d’eau à la préfecture de Siguiri est un engagement supplémentaire de l’organisation professionnelle en faveur de la protection de l’environnement. Car sous la houlette de son président, Tidiane Koita, l’UNOG ne cesse de multiplier les actions pour atténuer les impacts de l’orpaillage sur la nature en Guinée.
L’orpaillage, bien que source de revenus pour de nombreuses familles guinéennes, a des conséquences souvent délétères sur l’environnement guinéen. Pour contrecarrer la pollution et la déforestation engendrées par les orpailleurs, l’UNOG, sous l’impulsion de son président Tidiane Koita, s’est mué en un acteur incontournable de la protection de la nature en Guinée, d’abord en encadrant plus strictement les différents lieux d’extraction du précieux minerai, mais aussi avec une multitude d’actions concrètes.
Ainsi, le 14 août dernier, l’UNOG offrait 8 000 plants et 20 points d’adduction d’eau à la préfecture de Siguiri, dans l’est du pays. Saidou Camara, vice-président du bureau régional de l’UNOG à Kankan, soulignait ainsi que l’objectif de ce don était de « restaurer les zones impactées par l’orpaillage » et de soulager les populations en matière d’accès à l’eau potable.
Un engagement de longue date
La Guinée, riche en ressources minérales, voit l’orpaillage occuper une place prépondérante dans son économie. Toutefois, cette activité n’est pas sans conséquences sur l’environnement : déforestation, dégradation des sols, pollution des eaux sont autant de défis auxquels le pays est confronté. Face à ces enjeux, l’UNOG, créée en 2017, s’est positionnée comme un acteur majeur de la promotion d’une exploitation aurifère responsable. Et depuis son arrivée à la tête de l’organisation en 2020, Tidiane Koita a renforcé cet engagement, notamment en luttant contre le travail des enfants, en promouvant le respect des droits humains et, bien sûr, en œuvrant pour la protection de l’environnement. Connu en Guinée pour sa fondation humanitaire et ses nombreuses œuvres caritatives – notamment à l’occasion du mois de Ramadan – Tidiane Koita est en course pour un second mandat.
Et c’est sous sa présidence que l’UNOG a mis en place des actions tangibles pour protéger la nature : sensibilisation des orpailleurs aux bonnes pratiques, promotion de méthodes d’extraction moins nocives pour l’environnement, ou encore participation à des ateliers de formation sur la préservation de la biodiversité.
De plus, en collaboration avec les autorités locales et les sociétés minières industrielles, l’UNOG s’est engagée à réhabiliter les sites miniers dégradés. Enfin, l’organisation a mis en place des comités locaux de gestion environnementale dans les zones d’orpaillage et elle a contribué à la reforestation de certaines zones dégradées.
L’engagement de l’UNOG en faveur de la protection fait figure d’exemple dans le secteur minier africain. Grâce à des actions concrètes et à une volonté de sensibiliser les acteurs de l’orpaillage aux enjeux environnementaux, l’organisation joue un rôle clé dans la promotion d’une exploitation aurifère responsable en Guinée.